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La première partie (le drame intimiste), plutôt réussie, oppose l’indécision narcissique du beau Jude à la mélancolie de Robin Wright Penn dans un huis clos tendu et joliment mis en scène. Mais quand Minghella se prend pour Mike Leigh ou Stephen Frears, le résultat n’est pas à la hauteur...
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Anthony Minghella, l’auteur du Patient anglais, filme le déniaisage à la fois amoureux et social de son personnage avec subtilité et émotion. On en regrette d’autant plus le dénouement curieusement fleur bleue qui tombe à plat.
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Quand on entre par effraction dans une pièce ou dans la vie de quelqu'un, on casse forcément quelque chose au passage. C'est ainsi qu'un vol d'ordinateurs, dans une agence d'architectes au coeur de Londres, va bouleverser la vie de trois personnages principaux du film de Minghella, qui évoluent dans des mondes aux frontières brouillées qui se frôlent sans jamais se toucher.
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Cela finit par être un peu fourre-tout, limite mélo lorsque la belle musique de Gabriel Yared en rajoute. La qualité des acteurs et des dialogues est pourtant indéniable, émouvante, à l'instar du regard perdu de Will, le personnage de Jude Law, en quête de liberté et de renaissance, tout en nuance et en contraste, à la fois aimable et détestable, insaisissable mais bien présent.
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Bourré de symboles et de métaphores lourdingues, le film règle les problèmes avec un optimisme déconcertant, mais séduit grâce à ses comédiens qui apportent une chaleur, un humour et une belle turbulence émotionnelle.
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Proprement filmés, malaise conjugal et dialogue riche-pauvres paraissent longs et pédagogiques. Le film prend de l'ampleur dans le drame intimiste, avec l'arrivée de Juliette Binoche impressionnante en exilée de Sarajevo.