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Dès le prologue, où le potentiel de la 3D est parfaitement exploité, on sent bien que l’affaire est dans le sac : l’esprit cartoon de l’histoire, le design sympathiquement rond des personnages et l’animation fluide accrochent d’emblée. Quant au personnage de Gru, un vrai-faux méchant comme on n’en fait plus, il suscite une sympathie grandissante en raison de son goût pour les gadgets insensés et, surtout, grâce aux bien-nommés Minions qui l’entourent, cette horde de sous-fifres jaunes et gaffeurs avec leur voix et leur charabia rigolos. Côté scénario, Moi moche et méchant se présente comme une très jolie
fable initiatique sur la paternité qui voit Gru et les orphelines ouvrir progressivement leur coeur. De comique (voir leur association forcée pour pénétrer l’antre
imprenable de l’impossible Vector), leur relation devient de plus en plus attendrissante, pour atteindre son acmé dans une scène d’anthologie digne des meilleurs Disney où l’émotion vous étreint sans prévenir. En la voyant, on se dit que, définitivement, Pixar, Sony, 20th Century Fox et DreamWorks ont
un sacré nouveau concurrent sur les bras. -
Dès le prologue, où le potentiel de la 3D est parfaitement exploité, on sent bien que l’affaire est dans le sac : l’esprit cartoon de l’histoire, le design sympathiquement rond des personnages et l’animation fluide accrochent d’emblée. Quant au personnage de Gru, un vrai-faux méchant comme on n’en fait plus, il suscite une sympathie grandissante en raison de son goût pour les gadgets insensés et, surtout, grâce aux bien-nommés Minions qui l’entourent, cette horde de sous-fifres jaunes et gaffeurs avec leur voix et leur charabia rigolos. Côté scénario, Moi moche et méchant se présente comme une très jolie
fable initiatique sur la paternité qui voit Gru et les orphelines ouvrir progressivement leur coeur. De comique (voir leur association forcée pour pénétrer l’antre
imprenable de l’impossible Vector), leur relation devient de plus en plus attendrissante, pour atteindre son acmé dans une scène d’anthologie digne des meilleurs Disney où l’émotion vous étreint sans prévenir. En la voyant, on se dit que, définitivement, Pixar, Sony, 20th Century Fox et DreamWorks ont
un sacré nouveau concurrent sur les bras.
Toutes les critiques de Moi, moche et méchant
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) le sarcasme et la dose de créativité débridée de ce film signé Chris Renaud et Pierre Coffin font voler les codes du récit hyper balisé.
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Les efforts de Gru pour se maintenir au sommet de la hiérarchie des malfaisants le conduisent à voler la Lune et à affronter un génie du mal précoce. Ces situations sont le prétexte à la construction d'architectures qui ramènent un demi-siècle en arrière et à des gags qui louchent plus du côté de l'énergie cinétique du coyote et du géocoucou de Chuck Jones que de la poésie de Pixar.
Moi, moche et méchant sacrifie quand même à la mièvrerie que les distributeurs pensent indispensable pour conquérir le public féminin de moins de huit ans. L'horrible antihéros croit malin d'adopter trois orphelines pour mener l'un de ses forfaits à bien. Au premier abord, il les déteste, mais on n'est quand même pas chez W.C. Fields, et ces petits anges ravageront bientôt la noirceur immaculée du grand méchant. -
Les efforts de Gru pour se maintenir au sommet de la hiérarchie des malfaisants le conduisent à voler la Lune et à affronter un génie du mal précoce. Ces situations sont le prétexte à la construction d'architectures qui ramènent un demi-siècle en arrière et à des gags qui louchent plus du côté de l'énergie cinétique du coyote et du géocoucou de Chuck Jones que de la poésie de Pixar.
Moi, moche et méchant sacrifie quand même à la mièvrerie que les distributeurs pensent indispensable pour conquérir le public féminin de moins de huit ans. L'horrible antihéros croit malin d'adopter trois orphelines pour mener l'un de ses forfaits à bien. Au premier abord, il les déteste, mais on n'est quand même pas chez W.C. Fields, et ces petits anges ravageront bientôt la noirceur immaculée du grand méchant. -
Dans la lignée de Tempête de boulettes géantes, un spectacle en 3D pour tous les publics, parfaitement jubilatoire dans sa volonté d’imposer sa patte originale et son ton humoristique proche de l’esprit de la famille Addams.
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Dans la lignée de Tempête de boulettes géantes, un spectacle en 3D pour tous les publics, parfaitement jubilatoire dans sa volonté d’imposer sa patte originale et son ton humoristique proche de l’esprit de la famille Addams.
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Moi, moche et méchant (Despicable me, en VO, soit « Moi l'infâme »), première incursion d'Universal dans l'animation en images de synthèse, se hisse au niveau des grands crus de Pixar, infatigable premier de la classe (Toy Story 3). Une réussite à mettre au crédit de la main-d'oeuvre française, experte en la matière. Moi, moche et méchant a, en effet, été coréalisé par le Français Pierre Coffin, formé à l'école des Gobelins, et l'animation a été confiée au studio parisien Mac Guff.
Par sa folie à la Tex Avery (les personnages se font ratatiner à qui mieux mieux) et ses dialogues cinglants (Gru enfant : « Maman, un jour, j'irai sur la Lune. » La mère de Gru : « Je crains que ce ne soit trop tard. La Nasa n'envoie plus de singes depuis longtemps. »), le film ne néglige aucun public. Et, pour une fois, l'utilisation de la 3D relief ne gâche pas la projection : les couleurs sont suffisamment pétantes pour supporter le voile grisâtre des lunettes, et les effets de surgissement, nombreux. A la différence des récents Alice aux pays des merveilles ou du Dernier Maître de l'air, conçus à plat et passés au relief aux forceps, ce film a été pensé en 3D dès l'origine. Et cela saute, littéralement, aux yeux. -
Moi, moche et méchant (Despicable me, en VO, soit « Moi l'infâme »), première incursion d'Universal dans l'animation en images de synthèse, se hisse au niveau des grands crus de Pixar, infatigable premier de la classe (Toy Story 3). Une réussite à mettre au crédit de la main-d'oeuvre française, experte en la matière. Moi, moche et méchant a, en effet, été coréalisé par le Français Pierre Coffin, formé à l'école des Gobelins, et l'animation a été confiée au studio parisien Mac Guff.
Par sa folie à la Tex Avery (les personnages se font ratatiner à qui mieux mieux) et ses dialogues cinglants (Gru enfant : « Maman, un jour, j'irai sur la Lune. » La mère de Gru : « Je crains que ce ne soit trop tard. La Nasa n'envoie plus de singes depuis longtemps. »), le film ne néglige aucun public. Et, pour une fois, l'utilisation de la 3D relief ne gâche pas la projection : les couleurs sont suffisamment pétantes pour supporter le voile grisâtre des lunettes, et les effets de surgissement, nombreux. A la différence des récents Alice aux pays des merveilles ou du Dernier Maître de l'air, conçus à plat et passés au relief aux forceps, ce film a été pensé en 3D dès l'origine. Et cela saute, littéralement, aux yeux. -
S'ajoute une histoire d'adoption censée faire basculer Gru dans le camp du Bien, ficelle vraiment très grosse qui oblige le récit à épouser une courbe narrative hyper robotique laissant, logiquement, le délire sous cloche. On pense à la garnison d'assistants de Gru, mixe de Bob l'éponge et des Gremlins, que le plan marketing du studio élève au rang d'attraction numéro un. Mais ces créatures ne demeurent qu'un simple ornement comique, gadgets cartoonesques réjouissants mais, hélas, complètement dispensables. L'astuce du casse de la Lune, qui consiste à la miniaturiser comme une bille, symbolise bien le mouvement général, dicté par la retenue, la déflation, une certaine idée du bon sens et de la raison. Moi, moche et méchant est un objet fondamentalement centriste, qui entreprend de rabattre les marginaux dans le troupeau, se bornant à un équilibre des forces, morne et frustrant. D'ailleurs, voyons-y un signe : à la fin, la Lune reprend sa taille normale.
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Faire d'un odieux personnage un héros d'animation est plutôt gonflé et réserve, bonne pioche, son lot de gags à la méchanceté décomplexée et donc jubilatoire.
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Production internationale foisonnant d'effets 3D qui font délicieusement peur, le film puise dans l'inventaire hollywoodien de l'héroïsme, des rebondissements, d'une musique incessante, de couleurs vives tirant sur le rose. (...) Mais le démarrage est lent et l'effet spécial tend vers le jeu vidéo (...)
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Comme dans l'odyssée du mammouth et de ses compères antédiluviens, la matière burlesque de Moi, moche et méchant repose en grande partie sur les épaules de ces « minions » aux voix d'helium, cousins prolétaires des Squeeze Toy Aliens de Toy Story. Le reste échoit à leur maître Gru, anti-héros dont le physique ingrat emprunte autant au critique culinaire de Ratatouille, pour le teint blême, qu'à Nosferatu, pour la silhouette de rapace recroquevillé sur lui-même. Mais évidemment, Gru se revèle moins « moche et méchant » qu'il n'y paraît. S'il pistogèle les files d'attentes trop lentes, fait pleurer les gamins rien que pour le plaisir et projette de voler la lune, c'est seulement parce que le pauvre hère souffre d'un gouffre affectif hérité d'une enfance castratrice. Les vrais méchants, finalement, ce sont les autres : Miss Hattie qui maltraite un orphelinat entier, Victor aka Vector le fils à papa geek, bien moins drôle que son modèle Red Mist dans Kick-Ass, et surtout, la maman de Gru.
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Bien sûr, on est loin des productions Pixar, de leurs envolées graphiques et de leurs audaces scénaristiques, mais le dessin animé a plusieurs atouts : les voix de Steve Carell (en VO) ou de Gad Elmaleh (en VF), les assistants empotés de Gru (les minions) et la trogne impayable de la plus jeune des gamines. Une bonne petite comédie, aussitôt vue, aussitôt oubliée.
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Ce film d’animation en relief généreux et attendrissant offre un vrai divertissement familial (dès 6 ans).
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Ce film d’animation en relief généreux et attendrissant offre un vrai divertissement familial (dès 6 ans).
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Très calibrée, cette comédie familiale est riche en plus-produits de qualité : 3D bien exploitée, doublage de Steve Carell (Gad Elmaleh en VF), BO groovy de Pharrell Williams sans oublier les Minions, irrésistibles mascottes du film. Elle n’en est pas moins inventive et attachante.
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Le grand vilain méchant qui s’adoucit au contact de gentils enfants innocents : le concept n’est pas vraiment nouveau et le film n’évite pas toujours l’écueil du sentimentalisme. Fort heureusement, de nombreux gags font contrepoids, dus aux personnages secondaires : ainsi le rival de Gru (bien plus tordu que lui) tire des poulpes vivants avec son pistolet, la directrice de l’orphelinat est une réjouissante vipère. Mais la vraie réussite du film, ce sont les Minions : ces petits êtres miniatures jaune citron forment la main d’oeuvre servile et assez niaise de Gru. Ils parsèment le film d’une loufoquerie bienvenue.
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Le grand vilain méchant qui s’adoucit au contact de gentils enfants innocents : le concept n’est pas vraiment nouveau et le film n’évite pas toujours l’écueil du sentimentalisme. Fort heureusement, de nombreux gags font contrepoids, dus aux personnages secondaires : ainsi le rival de Gru (bien plus tordu que lui) tire des poulpes vivants avec son pistolet, la directrice de l’orphelinat est une réjouissante vipère. Mais la vraie réussite du film, ce sont les Minions : ces petits êtres miniatures jaune citron forment la main d’oeuvre servile et assez niaise de Gru. Ils parsèment le film d’une loufoquerie bienvenue.