Toutes les critiques de Le Coeur Battant

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Bienvenue dans le trou du cul de la Bible Belt, un coin du Sud des États-Unis où l’on a déserté l’école publique depuis longtemps et où l’on récite des psaumes entre deux séances d’initiation aux armes à feu. Invité par les membres d’une communauté rurale ultra autarcique à franchir leur seuil, le réalisateur y capte d’incroyables moments de vie, au fil de vignettes contemplatives gorgées d’une pureté émotionnelle renversante. Doc ou fiction ? Minervini préfère envoûter plutôt que de répondre franchement à la question.

Les critiques de la Presse

  1. par Virgile Dumez

Abolissant la fine frontière entre documentaire et fiction, Roberto Minervini nous plonge avec une réelle maestria formelle au cœur de la Bible Belt américaine. Il en tire une œuvre élégiaque qui ne toise jamais de haut ses protagonistes. Brillant.

  • Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Captation épurée de l'autarcie d'une communauté, portrait caméra à l'épaule d'une jeune fille dissidente, peinture sensible d'une lutte intérieure, "Le Coeur battant" s'arrime aux faits et gestes de son héroïne (...).

  • Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Le film de Minervini convainc par l’empathie, la douceur et le mystère de son regard.

  • Le Monde
    par Mathieu Macheret

    Le Cœur battant, œuvre d'une lumineuse simplicité.

  • Les Fiches du cinéma
    par Marie Toutée

    Un docu-fiction original, aussi troublant que poétique.

  • La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Derrière les figures de Sara et Colby, se dessine en pointillé un Texas aussi fascinant qu’effrayant. Dans une nature rude, grondent sans cesse les orages.

  • Télérama
    par Blottière Mathilde

    Ce film hybride et délicat, entre fiction et documentaire, raconte le trouble d'un amour naissant au coeur du Texas. Et les doutes de ces adolescents de plus en plus conscients de la violence de leur environnement bigot et patriarcal.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Sophia Collet

    Un complet renversement de teen-movie qui rappelle que le documentaire, porté par quelques-uns comme Jean-Charles Hue en France, se fait le creuset d’un romanesque renouvelé.

  • Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Roberto Minervini pratique un cinéma de "chasseur" filmant les scènes telles quelles surgissent, sans scénario (...) Néanmoins, de jolis moments sont captés.