Last Days of Summer

Un jour ou l’autre, c’était fatal, à force de jouer avec les conventions narratives, Jason Reitman, caricaturiste féroce et tendre à la fois, allait sombrer dans la platitude. À la limite du formatage, Young Adult séduisait encore par sa cruauté mâtinée d’humour noir. Rien de tout ça dans Last Days of Summer, vrai huis clos dramatique entre trois personnages en souffrance. Reitman, comme paralysé par la logique simpliste du scénario, ne parvient jamais à le transcender ni à avoir de points de vue tranchés sur ses personnages. Adele (Kate Winslet en mode sur-affecté) est-elle folle ou simplement malheureuse ? Frank (Josh Brolin en mode sur-taciturne) est-il sincère ou maso ? Henry est-il fragile ou fort ? Tout le film baigne dans un entre-deux frustrant dont la conclusion, confondante de niaiserie, confirme le fourvoiement de Jason Reitman que l’on préfère définitivement cynique et méchant.

Dans "Last Days of Summer", le nouveau film de Jason Reitman, Kate Winslet et Josh Brolin trouvent deux rôles en or. Le second incarne un taulard en fuite qui prend en otage la seconde et son ado de fils. Une réussite éclatante.

Si vous passez outre le passé de Josh Brolin, c’est un film intimiste, une histoire d’amour somptueuse.

Des émotions à fleur de peau et une seconde chance: un film à aller voir.

Avec la liberté de la fiction, la réalisatrice raconte la colère et la tristesse d'un crime contre l'humanité muselée depuis vingt ans. Un sujet sensible traité sans emphase qui gagne à laisser les murs nous raconter leur histoire. Poignant.

Un film nuancé, superbement joué, fondé d’une genèse inhabituelle.

Reitman filme cette passion entre deux êtres traumatisés par les coups durs de l'existence avec une pudeur qui la rend encore plus intense. Les mains qui se frôlent, les corps qui s'effleurent, les regards qui s'évitent en disent plus que mille mots. Comme dans une version plus sexuée, mais tout aussi élégante, de Sur la route de Madison.

Le besoin d’affection d’Adèle est viscéral mais le plus puissant demeure cette romance incontrôlée.

Un joli film qui commence comme un huis clos à suspense pour mieux faire éclore une intrigue sentimentale.

Un chef d’œuvre de réalisation.

Dans un style constamment sur le fil, Jason Reitman adapte Joyce Maynard : mélodrame magistralement subtil ou totalement pataud ?

Véritable mélo rétro, "Last Days of Summer", brille par la prestation brûlante et sensuelle de son duo d'acteurs.

La mise en scène n'a malheureusement pas toujours la même subtilité que les sentiments des personnages. Mais la maestria des acteurs corrige ce travers, Josh Brolin compose un taulard en fuite tout en fêlures. La grâce de "Last Days of Summer" se loge tout entière dans la prestation de Kate Winslet

À mi-chemin entre le thriller et la romance, ce joli film baigné dans une lumière de fin d’été pleine de mélancolie, parvient à mêler suspens haletant et lent apprivoisement réciproque, fait de gestes inattendus, d’attentions, de regards.

De cette relation fragile, bâtie sur un passé douloureux, le réalisateur Jason Reitman (Juno, Young Adults) tire un drame intense, un thriller tendu, et surtout une envoûtante histoire d’amour passionnelle et sensuelle.

Last Days of Summer a le suspense et l'incertitude anxieuse d'un thriller, la sensualité et les émotions simples et bouleversantes d'un mélodrame (...). Quelques flash-back sans légèreté n'enlèvent pas à ces quatre jours de fin d'été leur pouvoir de trouble émouvant.

Sur une trame classique, le film se développe en scènes lumineuses. L’empathie pour les personnages fait le reste : il faut dire que Kate Winslet et Josh Brolin sont superbes en âmes perdues.

Derrière la façade de drame romantique, une fable envoûtante et sensuelle, doublée d’un beau spleen d’american housewive.

un huis clos haletant aux dialogues bien sentis. Et ce, malgré une réalisation un peu académique.

Sentimental, mélancolique et touchant, très loin du style piquant habituel du réalisateur Jason Reitman (Juno, Thank you for smoking, Young Adult).

Un film à petite échelle.

Une romance certes improbable mais qui ne laisse pas insensible !

Malgré une mise en scène quelque peu académique, le film tient la route et son public grâce à la compatibilité à l'écran de ses deux acteurs principaux. Jason Reitman, le réalisateur de Juno et du film In The Air, parvient à insuffler à cette adaptation un peu trop sage et linéaire une mélancolie douce et touchante en s'appuyant fortement sur la prestation de deux acteurs au sommet de leur art.

La sincérité est primordiale dans la réalisation, la qualité mise en valeur par Jason Reitman est l’audace.

Vous pourrez apprécier les grandes lignes du film et ne pas en croire un mot. Pour honnête, le climax est étonnamment touchant; d'une façon ou d'une autre, les acteurs réussissent à nous emporter.

C'est sans doute dans ce phagocytage de petit malin que réside l'échec d'un film calibré, téléguidé et poseur, qui se rêve en objet virtuose, dense et sensuel.

Une histoire d’amour dépressive dans la moiteur estivale d’une Amérique du terroir que l’on ne connaît que trop bien. Jason Reitman est un faiseur dans l’American indie movie et comme à l’accoutumée, il pratique son art plutôt bien sans chercher à le transcender.

Le huis clos n’évite pas certains clichés mais le charme opère néanmoins, grâce à l’alchimie entre Josh Brolin et Kate Winslet.

Adapté d’un roman de Joyce Maynard, ce film peu bavard offre un beau personnage de femme complexe et tourmentée à Kate Winslet, magnifique.

Un mélo roublard entre une dépressive jouée par Kate Winslet et un criminel (Josh Brolin), par le réalisateur de Juno, le multirécidiviste Jason Reitman.

un thriller sentimental de belle facture, à la fois sensible et plein de suspense.

Tout cela est charmant, bien joué – par Kate Winslet, Josh Brolin, et le nouveau venu Gattlin Griffith -, mais les ficelles du mélodrame sont si présentes, que l'on ne parvient jamais à croire en cette histoire d'amour totalement invraisemblable.

Un film dont la fin du scénario parait trop écrite mais qu’on regarde volontiers pour son casting irréprochable et son histoire insolite

Jason Reitman adopte pour cette cinquième réalisation un ton nettement plus dramatique, qui flirte souvent avec un traitement kitsch, mais d’où émane une sensualité réellement saisissante.

Il suffit de regarder l’affiche pour avoir vu le film : Last Days of Summer est un film d’ascenseur, comme on le dit d’une musique - de l’easy viewing à tous les étages. Mais qu’importe après tout, les histoires toutes faites ont leur charme, en même temps que ce mérite, qui est celui des contes maintes fois répétés aux enfants, de faire tenir la norme qui donnera envie aux autres de s'en démarquer.

un drame romantique maladroit et très surligné au niveau de la mise en scène.