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En citant joyeusement Miyazaki (les machines volantes), Capra (Horizons perdus) et toute la grande tradition du film d’aventure hollywoodien, Là-haut est un pur ride délirant qui nous embarque pour 1 h 35 de bonheur. D’une poésie rare, le film, constamment inventif, balaie toutes les réticences. C’est drôle, émouvant, aventureux, intelligent... Mais, comme souvent chez Pixar, sous des dehors fun se cache une œuvre beaucoup plus complexe. En filigrane, Là-haut ne parle finalement que de deuil et du fardeau dont Carl doit se débarrasser pour recommencer à vivre. Et le plan final, d’une beauté à couper le souffle, de venir opportunément rappeler que le film n’a finalement jamais perdu de vue son postulat de départ. Là-haut. Tout là-haut.
Toutes les critiques de Là-haut
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après Toy Story, Monstres & Cie, Le monde de Némo, Ratatouille et Wall-E, Pixar nous offre, avec La-haut, un nouveau tour de magie, nous faisant passer avec douceur des rires et larmes. Couleurs, effets spéciaux, on en a plein les yeux et plein le coeur.
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Que vous soyez gamin ou gâteux, vous allez être subjugué par le graphisme de ce nouveau dessin animé, ému par sa dramaturgie et goguenard d'être balloté de gag en gag.
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(...) devant tant de prouesses techniques, de poésie et de magie visuelle, les superlatifs sont de rigueur. N'empêche, désormais familier d'un tel niveau d'excellence, il n'est pas interdit de chipoter et de regretter un coup de mou dans le scénario, une fois l'odyssée sur les rails. Pour autant, le curseur du plaisir reste résolument scotché là-haut.
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(... ) le film est savoureux. Aérien. La 3D, pour les heureux qui verront le film dans une salle équipée, est assez impressionnante. Mais on est surtout frappé par les détails des vêtements, le caractère expressif des voix et des physionomies (...).
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Là-haut est un titre qui va comme un gant au studio de John Lasseter. Pixar plane bien au-dessus de ses concurrents. Affaire de technique, mais pas seulement. Là où les équipes de Dreamworks (Shrek et Madagascar) épuisent toutes les ressources de la parodie et du pastiche, Pixar joue l'imagination et la poésie.
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La suite le confirme : l’imagination est aux commandes de ce récit qui mêle l’aventure, la fantaisie, les surprises. Qu’il s’agisse du paysage, des personnages principaux ou secondaires (un oiseau géant multicolore en voie de disparition et accro au chocolat, des chiens doués de parole), le film sort des sentiers battus. Haut les cœurs, haut les rêves ! nous dit-il, incitant chacun à se battre pour ce qu’il croit juste et à ne jamais céder au conformisme. Un beau voyage empreint de tendresse et de solidarité, auquel la 3D donne ampleur et beauté.
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Oui, d'accord, c'est bien fait (manquerait plus que ce soit techniquement nase !). Oui, d'accord, le voir en salles équipées 3D s'avère rigolo (on chausse ses lunettes, on pouffe en découvrant la tête des voisins, etc.). Mais, mis à part les dix premières minutes, qu'est-ce que ce film est mou ! Et niais. Et gentil, gentil, gentil, gentil comme un cauchemar dégoulinant de guimauve : du très mauvais Disney, en fait.