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Plus qu’un succès, un phénomène de société ! Avec Au nom de la terre, Edouard Bergeon a marqué durablement les esprits comme on a pu le constater lors de la récente crise agricole où il apparaît toujours comme une référence. S’il a touché aussi juste, c’est parce qu’il connaissait son sujet sur le bout des doigts, la tragédie qu’il racontait ayant été vécue par sa famille. Pour son deuxième long, au lieu de creuser le même terrain, il a choisi de partir ailleurs. La Promesse verte met en scène le combat d’une mère pour sauver son fils, injustement condamné à mort en Indonésie car piégé après voulu dénoncer les actions illégales d’exploitants d’huile de palme. Le geste est noble mais sa non- maîtrise précise du sujet l’entraîne à simplement singer en moins bien des dizaines de films du même type. Sans souffle, enchaînant les situations convenues, ses deux heures paraissent interminables.