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Grâce à une habile transposition du roman de Pergaud pendant l’Occupation, prétexte à une agréable satire de l’époque, et à une intrigue plus dense, le film séduira aussi bien les enfants que les adultes.
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Après la version squelettique et décérébrée du roman de Louis Pergaud la semaine dernière, Christophe Barratier est arrivé à faire pire : greffer à la célèbre querelle de clochers un mélo historique incroyablement rance et démago – l’action se situe en 1944 –, qui élève la franchouillardise de village à un degré d’irréprochabilité civique passablement douteux. A cela s’ajoute la Barratier’s touch : plans sépia gorgés de naphtaline, obsession besogneuse du glamour tricolore et des flonflons. Pas de doute, on n’avait rien vu d’aussi sinistre depuis bien longtemps.
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Au final, si à l’image du petit Gibus, le film n’égale pas la version d’Yves Robert, il ravira à coup sûr le plus grand nombre.
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Christophe Barratier, également scénariste, entremêle intimement les fils de la comédie et du drame en mettant en parallèle la guéguerre entre les gamins des villages voisins de Longeverne et de Velrans et la Seconde Guerre mondiale.
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Sur fond de rafle des Juifs, cette « Nouvelle Guerre des boutons » a beau faire reluire ses images, gonfler les joues de sa bande originale et rajouter une bombe de laque dans les cheveux de Laetitia Casta, elle est bien trop amidonnée. On lui préfère la fraîcheur, plus brouillonne mais plus inventive, de la concurrence.
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La balourdise de la mise en scène, cette façon de tuer dans l’œuf le moindre espoir de suspense, d’où l’impression que Canet se balade avec une pancarte disant : « Je suis résistant, fusillez-moi. » En bref, la sensation désagréable que procure le cinéma momifié.
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Barratier en mal d’inspiration, livre un remake plutôt décevant. À l’évidence, il a perdu le feu sacré pour diriger sa jeune troupe.
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Après l'irrespirable adaptation de Yann Samuell, Christophe Barratier dégaine sa Guerre des boutons. Si le papa des Choristes s'en sort par son professionnalisme, sur le fond sa version sous l'Occupation n'est guère mieux que son concurrent.