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C’est l’histoire d’un père en cavale depuis dix ans avec ses deux fils. Inspiré de l’affaire Fortin, La Belle Vie s’affranchit du naturalisme français pour lorgner vers une mythologie américaine fantasmée. On songe à À bout de course, de Sidney Lumet, aux paysages de Malick et aux romans de Mark Twain devant ce récit initiatique filmé en format Scope sur fond de country folk. Avec la Loire pour Mississippi et les Pyrénées pour Rocheuses, Jean Denizot réussit le délicat portrait d’un ado déchiré entre désir d’émancipation et loyauté pour son charismatique père geôlier.
Toutes les critiques de La Belle Vie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La première chose qui sidère quand on voit "La Belle Vie", c'est la maîtrise filmique de son réalisateur.
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Jean Denizot, inspiré par un fait divers, invente un western moderne où l'appel de la nature se fracasse contre la réalité du monde contemporain.
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Même s'il reste au niveau du fait divers (on songe à l'affaire Fortin), Jean Denizot a sûrement vu et aimé le film de son confrère Sidney Lumet, nettement plus politique que le sien, mais dont il a su retrouver l'intensité et la mélancolie. Il aurait, d'ailleurs, pu facilement lui emprunter son titre : A bout de course.
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C’est dans ces contradictions que La Belle Vie émeut le plus : le père, comme le fils, savent qu’ils sont arrivés au bout du chemin, et cette prise de conscience donne au film une note crépusculaire que la mise en scène, humble héritière d’un John Ford, sait magnifier.
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Avec ce premier film, Jean Denizot réalise une balade country - sans fausse note - sur l'éclosion de l'amour et les rapports parfois compliqués entre un adolescent et son père.
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Un road movie à la française, inspiré d’un fait divers. La Belle Vie est un film plein de promesses et aborde des sujets graves tout en restant dans le divertissement
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Récit initiatique très bien maîtrisé, le propos cerne au plus juste les personnages dans une quête d'amour et de liberté notamment exempte de mièvrerie.
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Il manque pourtant un soupçon de folie dans le récit pour mordre à pleines dents dans cette "Belle vie".
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Ce premier film réussit pourtant à se détacher du fait divers et à ne pas tomber dans l'explication psychologique en s'attachant à filmer les limites d'une certaine idée de la liberté.
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Pour La Belle Vie, Jean Denizot s'est inspiré de l'affaire Fortin. Il nous livre une production intelligente qui attise la curiosité et donne envie de voir la suite.
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Plus que des faits, c'est de la relation filiale que Jean Denizot traite dans son premier long métrage.
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Un joli film inattendu et délicat, sur l'amour paternel.
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Sous couvert de road-movie sur les bords de Loire, Jean Denizot s’attache donc surtout à décrire une métamorphose. Il le fait avec un vrai goût du cinéma américain qui cite Mark Twain, n’est pas loin de transformer un fleuve bien français en Mississippi, et une déroute nocturne devant les flics au bord de l’eau en "nuit des chassés".
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Premier long-métrage de Jean Denizot, La Belle vie est un joli film sur l'amour paternel et la quête d'indépendance, au milieu de paysages sublimes. Une véritable bouffée d'air frais.
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D’où vient le charme de ce "petit film" qui, sans chercher à bousculer un certain ronronnement du cinéma français, parvient à inscrire une forme de sentier de traverse ?
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Un récit initiatique solaire inspiré de l'affaire Fortin.