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Le parti pris de mise en scène heurtée, où même les plans les plus élaborés durent rarement plus de dix secondes ; la playlist rock aux embardées tour à tour lyriques et déstabilisantes ; la reconstitution « documentaire », aussi inexpliquée qu’effroyablement crédible, d’une nouvelle calamité militaire globale ; la peinture de liens familiaux atypiques mais bien observés ; la naissance d’un amour adolescent captée en non-dits puissamment suggestifs... C’est presque ça. Pourtant, le résultat est inférieur à la somme des parties, la succession de fulgurances ne produit pas l’impact attendu. La faute à un personnage principal incohérent, que l’interprétation excitée de Saoirse Ronan rend antipathique, à des « tunnels » narratifs (interminable fuite en forêt) qui diluent la tension ambiante et à des ruptures de ton aux allures de renoncement. Ou quand l’envie de refaire un film nous traverse l’esprit.
Toutes les critiques de How I Live Now : maintenant c'est ma vie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La solitude et l’effroi ajoutent au réalisme de la mise en scène sans effets de manche et l’on se surprend à penser, devant ces images apocalyptiques et glaçantes, que la paix est belle. Un film grave que beaucoup de jeunes Européens devraient aller voir.
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Un film qui s’intéresse à un groupe de jeunes lorsqu’une civilisation commence à s’effriter mais aussi, une histoire d’amour poignante, irrésistible et dénuée de préjugés.
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Maintenant c’est ma vie est inconfortablement facile à croire.
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Un film qui arrive à fusionner une histoire d’amour d’adolescents imprégnée de douleur et d’aliénation.
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La manière dont le cinéaste scrute une nature aussi hostile que splendide invite à l'envoûtement. Et c'est parce qu'il apparaît toujours insaisissable que le film continue d'infuser bien longtemps après la projection.
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Le nombre de thèmes et de tons évoqués est époustouflant et déroutant.
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Le réalisateur signe une œuvre poignante et captivante.
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Un film sans adulte où les ados sont spontanés et naturels sans compter Ronan qui est si captivantes.
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Kevin MacDonald opte pour une conclusion heureuse, un de ces happy ends en demi-teinte trop bavards, qui minorent toutes les belles visions qu'il a réussi à déployer. Reste un casting brillant où l'alchimie entre les jeunes acteurs est manifeste. A sa tête, la jeune Irlandaise Saoirse Ronan (Les Âmes vagabondes) porte le film de bout en bout. Elle prouve qu'elle n'est pas seulement une égérie pour adolescents, mais un jeune talent sur qui compter et qui insuffle à ce récit de construction et de reconstruction de soi, toute sa grâce.
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Kevin Macdonald, le réalisateur du Dernier roi d’Écosse signe un film maîtrisé doté d’une grande justesse de propos. À la fois frais et cruel, c’est l’une des bonnes surprises de ce début d’année.
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How I Live Now fait partie de ces films qui vont marquent, vous malmènent et vous réjouissent à la fois. Un très beau moment de cinéma, à ne manquer sous aucun prétexte.
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Saoirse Ronan apporte sa sensibilité d'écorchée vive à cette poignante histoire d'amour et d'aliénation.
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Si "How I Live Now" n’a rien d’une œuvre remarquable, il n’en reste pas moins un film honnête à plus d’un titre. Dans sa cohérence filmique, réaliste et sans esbroufe, attaché à son sujet, pour le transmettre avec le plus de véracité dans un contexte de politique fiction métaphorique, très risqué. Kevin Macdonald le maîtrise en transformant ses contraintes en atout.
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Il n’y a rien dans le personnage de Ronan qui vous attire, son air de Lindsay Lohan nous ennuie immédiatement.
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L’opportunité pour Ronan de prouver qu’elle est capable d’interpréter autre chose que des rôles angéliques.
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Si l'atmosphère apocalyptique est réussie, intrigante et haletante, le récit accorde une trop grande part à une histoire d'amour qui ne convainc pas.
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On ne sait pas bien à quel public s’adresse ce film.
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Un film plus qu’honorable, aux intentions honnêtes et à l’exécution solide.
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Un film étrange.
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Trop d’ambition sans doute pour sa mise en scène qui peine à gérer tant d’enjeux à la fois. En résulte un sentiment de surrégime, doublé d’un sérieux problème de rythme. Mais la jeune Saoirse Ronan parvient toutefois à tirer son épingle du jeu.
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Le film de Clooney est à son image de vieux beau déconneur, dilettante mais engagé, dont le prosélytisme de petit soldat démocrate s’avère de plus en plus encombrant.
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Le récit est hélas un peu trop confus pour qu’on puisse se sentir vraiment embarqué, mais cette étonnante fable apocalyptique démontre une nouvelle fois l’originalité du réalisateur Kevin Macdonald (Le Dernier Roi d’Écosse, Jeux de pouvoir).
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Un croisement mal maitrisé entre le post-apo intimiste et le teen movie. Beaucoup de thèmes passionnants ne sont que survolés et Kevin MacDonald a bien du mal à s’approprier l’histoire. Dommage. Restent quelques très très belles séquences.
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Ce road-movie hésite entre réalisme et rêve éveillé. Mais certaines invraisemblances empêche de "marcher" au même pas que l'héroïne apeurée.
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Un scénario qui mêle maladroitement romance juvénile et apocalypse.
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On retombe vite dans un shaker à la Danny Boyle et à la morale franchement rebutante : la méchante blonde va enfin apprendre l’amour et le respect des autres. Ça valait bien une bonne guerre.
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On se souvient des Hunger Games et de Warm Bodies, deux exemples qui montrent que le fantastique, la romance adolescente et la tension dramatique ne sont pas antinomiques. Quand on ne prend pas son spectateur pour un idiot. Un film prétentieux et tout simplement raté.
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Un Teen-movie futuriste qui recopie la recette d’Hunger Games : pâle et académique.
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Après son passionnant Roi d’Écosse et son formidable documentaire Marley, le réalisateur Kevin Macdonald fait une incursion dans le cinéma apocalyptique. Pas franchement convaincante. Sa mise en scène ambiance « paradis perdu », contemplative, naturaliste et surtout très naïve, semble en contradiction avec le contexte de fond de conflit nucléaire. Malgré tout son talent, la jeune Saoirse
Ronan perdue dans la forêt n’arrive jamais à émouvoir ou à angoisser. Dommage. -
Est-ce à cause d'une réalisation à la limite du documentaire ou de scènes pas vraiment convaincantes ? -- on ne parvient pas à s'attacher à cette histoire. Elle est pourtant filmée par Kevin Macdonald, qu'on a connu plus inspirée avec « le Dernier Roi d'Ecosse » et « Jeux de pouvoir ».
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Une ado voit éclater la Troisième Guerre mondiale (attaque nucléaire sur Londres, dit la radio), mais n'a pas une seule question à poser sur les raisons du désastre : elle veut juste retrouver son petit ami... Ce mélange d'amour romantico-pubère et de réalisme post-11 Septembre se révèle bien idiot.
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Une bonne idée sur le papier malheureusement maladroitement portée par un casting de choc (Matt Damon, Jean Dujardin, Cate Blanchett, Bill Murray, Hugh Bonneville…), ici peu convaincant.
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Kevin Macdonald, que l'on a connu plus rigoureux et plus inspiré, n'a pas les moyens de ses ambitions. Du coup, il contourne toutes les scènes à faire, compensant le spectaculaire par l'intimisme. Le teen-movie apocalyptique qu'il nous impose en échange réclame beaucoup de mansuétude au spectateur, imperméable à la tension du survival horrifique et insensible aux battements de cœur d'une romance, il est vrai, tartignole. Double échec donc.