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Le combat d’un individu contre un système corrompu, un automne new-yorkais photographié de façon crue et réaliste… Quelques mois après Le Casse de Central Park, Dos au mur vient confirmer la nostalgie contemporaine pour les grands thrillers 70’s de Sidney Lumet. Le scénario du film, lui, basé sur les faux-semblants et les twists en cascade, lorgnerait plutôt du côté du Inside Man de Spike Lee. Conscient de son incapacité à égaler la fièvre urbaine de ses prédécesseurs, le nouveau venu Asger Leth préfère ouvrager à partir de ces ingrédients un pur divertissement du samedi soir, carburant à l’énergie et à la modestie assumée, et finalement très captivant à force d’être totalement invraisemblable. Sam Worthington en profite pour confirmer son statut de super espoir du ciné américain de demain. Dans le rôle de « l’homme sur la corniche » (« man on a ledge », le titre original), il est à tomber.
Toutes les critiques de Dos au mur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film en cavale tente de prouver son innocence tout en dirigeant un casse depuis le rebord de sa fenêtre ? C'est en tout cas une position plutôt bancale, au moins autant que les rebondissement de ce thriller qui a quand même le mérite d'être efficace
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Thriller vu et revu, Dos au Mur ne révolutionne pas le genre, mais déroule un casting suffisamment convaincant pour retenir l'attention.
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La musique, palpitante, installe dès le générique une tension qui ne se relâche pas. Dans la lignée des polars américains des années 1970-1980, ce thriller efficace adopte une photographie bleu-gris, tout en abordant un sujet contemporain
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Dos au mur réunit tous les éléments d'un honnête thriller (...) on s'amuse assez pour pardonner un intrigue inouïe.
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La recette du thriller viril et speedé a beau rester invariable, elle est plutôt bien assaisonnée, avec Ed Harris et Jamie Bell en prime. A ranger au rayon " doudou visuel du dimanche soir " : sans surprise mais plaisant.
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Si "Dos au mur" manque terriblement de caractère et de personnalité, et si son scénario s'en tient au strict minimum, sauvent littéralement le film, Elizabeth Banks (...) et Sam Worthington qui sert son personnage avec une grande sincérité et une émouvante vulnérabilité.
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par Charlotte Moreau
Dos au mur est une bonne surprise, dont on ne vous demandera de ne pas regarder la bande-annonce, afin de garder le suspense intact. Dommage que le dénouement soit une petit peu facile.
Des thriller dans le genre de Dos au Mur on n'en fait plus depuis au moins 20 ans. Une bonne chose peut-être...
Dos au mur vous offrira un divertissement sans envergure, que vous oublierez dans la minute, mais qui saura vous faire passer quelques bons moments. A réserver donc aux seuls amateurs de séries B.
Une hitchcockerie mini-pouce, haletante et reconfigurée à l’air du temps – des allusions à la crise pimentent quelques effets de manche. Et puis ? Pas grand-chose. La mise en scène s’affaisse sacrément sur la fin, et l’épais Sam « Avatar » Worthington est trop passe-partout. Mais la profonde modestie de l’ensemble pousse à l’indulgence.
Hélas, le scénario est coupable de nombreuses facilités et invraisemblances.
un thriller rocambolesque, aux péripéties tout aussi infantiles que prévisibles, à la psychologie rustique et à l'humour épais dilapidant tout enjeu dramatique.