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Ecrite par Anne Le Ny, cette chronique douce-amère raconte l'éveil d'une belle endormie. Sensible, désabusé, Didine parle de nos peurs à travers une belle assemblée de personnages incarnés par des comédiens d'horizons divers et dont la réunion est d'une cohérence remarquable.
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Didine, 30 ans bien tassés et sans mec fixe, gagne (difficilement) sa vie en dessinant des libellules pour l’impression textile. Sur un coup de tête, elle décide un jour de se joindre à une association. Et sa petite vie paisible va être toute chamboulée.
Mêlant situation hilarante et dramatique, le film de Vincent Dietschy ressemble aux comédies romantiques US : légères et drôles. Suspens et rebondissements n’en finissent plus. Comme le surnom de l’héroïne, le film est cocasse et touchant.
Toutes les critiques de Didine
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Autant dire qu'on est à cent lieues des atroces comédies actuelles, aux titres et univers interchangeables, avec homme invisible à la mise en scène et stars télé en guise de comédiens. Dans cette histoire, coécrite avec Anne Le Ny, la réalisatrice de Ceux qui restent, c'est la délicatesse qui prime. La demi-teinte. L'ironie douce-amère. Comme chez Billy Wilder - celui d'Ariane et de Sabrina -, le charme permet à l'héroïne d'entrer enfin dans la vie, à la poursuite d'un bonheur soudain possible.
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Au départ, légère comme une robe de printemps, comme comédie sentimentale filtre l'air du temps pour stopper, dans ses fibres, petits maux et grandes douleurs. Drôle et sucré, tragique et amer, ce film dégage un charme discret à la façon d'une bougie d'ambiance.
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Sur fond de peinture sociale (l'insécurité, le dialogue entre générations, la détresse du troisième âge), Vincent Dietschy tisse un joli divertissement, l'histoire d'un apprentissage aux autres. Il ne propose rien de très inventif dans la mise en scène, mais sème assez d'émotion, d'esprit antibourgeois en même temps que de grâce pour séduire. Il est servi par une distribution convaincante. Le débit rapide et emprunté de Géraldine Pailhas, la misanthropie mi-acariâtre mi-facétieuse d'Edith Scob, la fougue flamboyante de Julie Ferrier font oublier que, même dans un rôle de composition, Benjamin Biolay ne se lave pas les cheveux.