Première
par Isabelle Danel
Avec cette histoire de lycéen qui s’introduit dans l’intimité familiale de l’un de ses professeurs, Étienne Faure marche sur les terres du thriller psychologique. Mais ici, la manipulation sexuelle et le discours sur l’enracinement n’ont aucun relief à cause d’une mise en scène lourdement explicative. Desservi en outre par des dialogues insipides, Désordres s’enlise dans un premier degré qui le dessert cruellement. Reste le magnétisme d’Isaach de Bankolé et de Niels Schneider, qui offrent de rares étincelles à ce suspense cousu
fil blanc.