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Inspiré de Soleil vert (Richard Fleischer, 1974), ce film d’anticipation est aussi glaçant que ce qu’il dénonce : la déshumanisation aveugle de notre société. En même temps, c’est un mal nécessaire car, s’il n’avait pas joué la carte de l’inconfort, Leonetti n’aurait pas réussi à imprimer aussi durablement ces visions cauchemardesques dans notre rétine.
Toutes les critiques de Carré Blanc
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) dans des cadrages inquiétants le cinéaste joue du silence et de la tension, invente son propre langage, hermétique et excitant.
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Volontiers pessimiste, implacable et parfois dérangeant, ce premier film cultive un malaise certain chez le spectateur, mais ne laisse pas indifférent quant à la noirceur qu’il donne à voir. Une vraie découverte.
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dans sa volonté de ne donner quasi aucune clé sur son monde glacé et déshumanisé, le cinéaste en vient parfois à laisser le spectateur sur le bas-côté.
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Original mais un peu filandreux.
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Comment, dans le désert de la SF française, ne pas avoir des indulgences pour ce film bancal, porté parfois par une flamboyance de mise en scène et un indéniable sens de l’ambiance paranoïaque ? Pas au point, toutefois, de faire l’impasse sur un scénario qui, sur la dénonciation rebattue de la déshumanisation de nos sociétés capitalistes, souffre d’un manichéisme appuyé.
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L'idée tient en court-métrage, moins comme film, qui veut se gargariser de sa prétendue étrangeté, mais ne fait que s'assécher en enfilant les clichés sur l'aliénation à venir.