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Réalisateur culte dans les 70s ("La Dernière Séance"), historien du cinéma, acteur rare, Bogdanovich inspire le respect. Quatorze ans après l’inodore "Un parfum de meurtre", il repasse derrière la caméra pour une comédie à la Woody Allen racontant les déboires d’une troupe d’artistes de Broadway. Starlette call-girl, metteur en scène priapique, acteur vedette égocentrique, psychothérapeute hystérique… Les dialogues sont piquants, surtout dans la bouche d’Imogen Poots, qui parle de sexe de façon décomplexée. C’est le point fort du film, au même titre que les moments absurdes, comme lorsqu’un chauffeur de taxi plante ses clients en plein trafic pour prendre… un taxi ! Les quiproquos s’enchaînent devant la caméra qui participe moins à l’action qu’elle ne l’enregistre mécaniquement.
Toutes les critiques de Broadway Therapy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une comédie charmante à la manière d'un Feydeau mâtiné de dialogues à la Woody Allen des années "Manhattan."
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En éveil constant, le réalisateur saisit toutes sortes de petits miracles, autant de clins d'oeil à un certain âge d'or hollywoodien. Dans le genre « feel good movie », il sera difficile de trouver mieux actuellement.
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Pendant une heure trente ça n’arrête guère. Ce qui est préférable, car les trous du scénario se remarquent moins. Les personnages se bousculent, les situations cocasses viennent en cascade.
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On retrouve, jusque dans la distribution de ce film, quelques-uns des ingrédients que Woody Allen utilise sans modération : une vision gentiment satirique d’un show business idéalisé, les recettes d’un vaudeville résolument hétérosexuel, l’incarnation de ces figures aussi vieilles que le cinéma par des jeunes gens modernes.
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"Broadway Therapy" est une tranche de gâteau, comme disait Hitchcock, ou une coupe de champagne : rien de neuf mais toujours la même allègre et légère ivresse.
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Tout ça est bancal mais terriblement joyeux et absurde, avec un art consommé des personnages de second plan qui finissent par devenir les vedettes du récit (...)
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On se laisse embarquer par la bonne humeur et l'énergie communicatives de personnages aussi névrosés qu'attachants, joués par des comédiens qui ne boudent pas leur plaisir.
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Un film efficace, mais qui laisse songeur, tant le grand cinéaste post-classique est peut-être celui qui questionne les conditions de possibilité de cette efficacité. L’on attend toujours un nouveau film de James L. Brooks.