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Après le succès de Ted, Seth MacFarlane persiste à exploiter son fonds de commerce, mis au point et développé à la télévision, qui consiste à dire à toute vitesse le plus grand nombre de grossièretés possible. Le thème choisi, le western, est prétexte à quelques gags destinés à illustrer la dure vie d’une époque où une mort violente pouvait frapper à l’improviste et sous toutes les formes : un flash d’appareil photo, un bloc de glace, un buisson sauvage ou une balle perdue. Comme c’est insuffisant pour raconter une histoire, le script embraie sur un marivaudage nigaud et improbable qui place
Charlize Theron dans une situation dangereusement proche du ridicule. Il n’y a pas de quoi s’énerver, mais le déséquilibre est énorme entre les moyens déployés (tournage dans les décors somptueux de Monument Valley) et l’ambition plutôt limitée du projet.
Toutes les critiques de Albert à l'Ouest
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bourré de références, de gags, revus et corrigés ou inédits, MacFarlane fait feu de tout bois et son humour sans queue ni tête peut parfois paraître incompréhensible ou taper à côté de la plaque. Il n’empêche que sa créativité et son énergie font plaisir à voir et qu’il est un des rares aujourd’hui à tenter de secouer les codes de la comédie. À savourer !
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Si l’on juge une comédie par le nombre de rires, celle-ci est excellente.
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Difficile de ne pas penser au Shérif est en prison (Mel Brooks, 1974) devant ce délire éclairé par une Charlize Theron éblouissante.
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À défaut du feu d’artifice de TED, on se satisfera donc, sans bouder notre plaisir, des pépites que recèle cette « Ruée vers la Vanne » joliment old school.
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un western absurde et déjanté.
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Un nouvel exemple de la faculté de MacFarlane à mélanger les gags et la romance, le langage châtié avec les sentiments, l’humour offensif avec le charme.
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un Far West sans fard ponctué de bons gags qu’on doit à Seth MacFarlane, l’auteur de Ted, ici moins inspiré, mais toujours amusant
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Si on n’aime pas les blagues scatologiques, on trouvera qu’il y en a trop. Mais dans le rôle d’une aventurière au grand coeur, Charlize Theron est belle à mourir et elle vole la vedette du film pour notre plus grand plaisir.
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Vannes qui fusent, anachronismes volontaires, rythme trépidant : ce récit aux allures de cartoon donne la part belle à l’écriture et la performance de Seth McFarlane, à la tchatche intarissable et à la folie réjouissante.
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Une comédie trash, drôle et savoureuse.
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Albert à l'Ouest est un film inégal qui après une première partie vraiment pas terrible se rattrape dans une seconde à pleurer de rire. Des acteurs au top, des références hilarantes, Seth MacFarlane s'amuse et il finit par nous embarquer avec lui au Far West.
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Duels, bagarres de comptoir, prises d'otages par des Indiens, chevauchées dans l'Ouest... avec un humour grossier, souvent lourd, ce film gouaille les codes du western classique pour en faire un divertissement truculent. Pari réussi... à condition de prendre la plaisanterie au troisième degré.
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MacFarlane est un mec drôle et ça se ressent dans son film même si il le scénario est bâclé.
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Si les acteurs remplissent le contrat, les gags font rarement mouche.
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Le montage n’est pas optimal, il y a beaucoup de gags mais la moitié, seulement, est drôle.
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Ça n'est pas toujours de la première délicatesse, mais son (Seth MacFarlane) humour déjanté fait mouche dans une suite de gags rocambolesques.
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MacFarlane (derrière, devant la caméra, et au scénario) finit par se laisser aller à la facilité, mais son humour reste un véritable phénomène de curiosité.
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Loin de la légèreté et de la drôlerie de “Ted”, Seth MacFarlane s'égare ici dans la facilité.
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Pauvrement interprétée et mal réalisée cette comédie romantique déguisée en western ne tient que grâce à un décor et une atmosphère léchés, que piétine allègrement MacFarlane.
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L’auteur aurait cependant gagné à mettre la pédale douce et à ne pas prolonger autant ses gags qui, parfois, fatiguent plus qu’ils n’amusent. La frontière entre vulgarité et humour décomplexé est infime et le créateur d’Albert à l’Ouest peine parfois à la discerner.
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Seth MacFarlane (Ted) s'empare des codes du western et de la comédie romantique comme un sale gosse capricieux et gourmand. Son délire, régressif et scatologique jusqu'à l'insanité, se perd dans les genres qu'il cherche à mixer.
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MacFarlane est en vérité le produit calibré de tout un pan de la comédie américaine de ces dernières années, aux vertus à la fois prétendument humanistes et parangon de la bonne morale, qu’il pense faire passer avec une dose de pseudo subversion.
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Malheureusement, les caresses ainsi dispensées à l'égo de Seth MacFarlane ont vu leur effet neutralisé par l'échec cinglant du film aux Etats-Unis. Ce qui fait d'"Albert à l'Ouest" une fable vraiment morale.
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Voici une pure comédie caca-prout pour ados (...) Même pas drôle.
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Malgré les costumes, le travail fourni, les décors et le lourd budget investi dans ce western, il est trop désinvolte même si il a du potentiel.
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On a l’impression que ce film contient des millions de blagues mais chacune arrive au milieu d’un bruit sourd mortel.
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Un film tourné pour de mauvaises raisons et pour le mauvais public, puisque les fanboys d’American Dad ne reconnaitront qu’à grand peine la verve du grand patron de l’humour scato-langue de pute, dont ce trop long métrage fadasse devrait abimer la statue.
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Le problème n’est pas que les blagues sont rustres, c’est qu’elles ne sont pas drôles.
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Un film approximatif, une paresse du scénario, des blagues banales.
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Mac Farlane ne sait pas filmer l’action et ne sait pas embellir un scénario.
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Certains gags sont vraiment hilarants (...) mais à côté de ça, il faut accepter deux heures durant des litres de délire pipi-caca quasi obsessionnel.
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Une comédie où la grandeur visuelle et le casting sont pollués par un scénario stupéfiant mais fainéant.