PHOTOS - Accusé Mendès France : Bruno Solo dans la peau de Mendès France
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PHOTOS - Accusé Mendès France : Bruno Solo dans la peau de Mendès France
Accusé Mendès France : Bruno Solo dans la peau de Mendès France
<strong>Bruno Solo</strong> incarne Pierre Mendès France, plus jeune député de France et héros de la Résistance avant de devenir Président du Conseil sous la IVe République dans un téléfilm diffusé ce soir en prime time sur <strong>France 2</strong>. Le magazine Télé 7 jours a rencontré l'acteur.<strong>Que représente Pierre Mendès France pour vous ?</strong>Un géant ! Un modèle d?intégrité. À son nom, les hommes politiques actuels devraient baisser la tête... Sa vie durant il a servi la République. Anticolonialiste, il nous a sorti du bourbier indochinois et ?uvré pour l?indépendance algérienne. Jamais il n?a placé ses ambitions personnelles avant l?intérêt général. Aujourd?hui, tout le monde loue ses qualités mais, de son vivant, il était détesté par ses ennemis. Il y avait un vieux fond d?antisémitisme dans leurs critiques. Ce républicain a toujours eu l?élégance de ne pas le relever. <strong>Qu?avez-vous appris sur lui en préparant ce téléfilm ?</strong>J?ai découvert un guerrier d?un courage exceptionnel. Pendant la guerre, il n?a eu de cesse de vouloir rejoindre son unité (voir encadré). Pilote de combat, il a mené plusieurs missions de bombardements au péril de sa vie. Son évasion rocambolesque est digne d?un héros de roman. Il a scié ses barreaux, puis s?est lancé dans un périple qui l?a mené de France au Portugal en passant par la Suisse pour s?achever à Londres. <strong>Comment avez-vous accueilli ce rôle?</strong>Avec une grande fierté. J?ai grandi dans une famille de militants de gauche. Mon père a été bouleversé. On s?est tombé dans les bras et il a pleuré.<strong>N?était-ce pas une pression supplémentaire ?</strong>Tout à fait ! Je n?avais pas envie de décevoir. J?ai dévoré le livre de Jean-Denis Bredin Un tribunal au garde-à-vous (Ed Fayard). J?ai aussi visionné Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls dans lequel Pierre Mendés France s?exprime sur cette période. J?ai eu aussi la chance d?être dirigé par l?excellent Laurent Heynemann.<strong>Avez-vous été surpris qu?il ait pensé à vous ?</strong>Il ne souhaitait pas d?un acteur convenu pour éviter de tomber dans l?hagiographie. Dans un précédent téléfilm, il avait déjà étonné tout le monde en engageant Daniel Prévost pour incarner René Bousquet. Pour lui un acteur de comédie apporte plus d?humanité au personnage. Cela dit, je crois avoir fait mes preuves à travers des téléfilms comme Mon colonel de Costa Gavras où je campais un tortionnaire pendant la guerre d?Algérie ou Jusqu?à L?enfer, adapté d?un roman de Simenon, dans lequel je jouais un personnage sombre. Je vais peut-être bientôt jouer le Dr Petiot. On ne peut faire plus inquiétant...Interview Hacène Chouchaoui du magazine Télé 7 jours.
Bruno Solo incarne Pierre Mendès France, plus jeune député de France et héros de la Résistance avant de devenir Président du Conseil sous la IVe République dans un téléfilm diffusé ce soir en prime time sur France 2. Le magazine Télé 7 jours a rencontré l'acteur.Que représente Pierre Mendès France pour vous ?Un géant ! Un modèle d’intégrité. À son nom, les hommes politiques actuels devraient baisser la tête... Sa vie durant il a servi la République. Anticolonialiste, il nous a sorti du bourbier indochinois et œuvré pour l’indépendance algérienne. Jamais il n’a placé ses ambitions personnelles avant l’intérêt général. Aujourd’hui, tout le monde loue ses qualités mais, de son vivant, il était détesté par ses ennemis. Il y avait un vieux fond d’antisémitisme dans leurs critiques. Ce républicain a toujours eu l’élégance de ne pas le relever. Qu’avez-vous appris sur lui en préparant ce téléfilm ?J’ai découvert un guerrier d’un courage exceptionnel. Pendant la guerre, il n’a eu de cesse de vouloir rejoindre son unité (voir encadré). Pilote de combat, il a mené plusieurs missions de bombardements au péril de sa vie. Son évasion rocambolesque est digne d’un héros de roman. Il a scié ses barreaux, puis s’est lancé dans un périple qui l’a mené de France au Portugal en passant par la Suisse pour s’achever à Londres. Comment avez-vous accueilli ce rôle?Avec une grande fierté. J’ai grandi dans une famille de militants de gauche. Mon père a été bouleversé. On s’est tombé dans les bras et il a pleuré.N’était-ce pas une pression supplémentaire ?Tout à fait ! Je n’avais pas envie de décevoir. J’ai dévoré le livre de Jean-Denis Bredin Un tribunal au garde-à-vous (Ed Fayard). J’ai aussi visionné Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls dans lequel Pierre Mendés France s’exprime sur cette période. J’ai eu aussi la chance d’être dirigé par l’excellent Laurent Heynemann.Avez-vous été surpris qu’il ait pensé à vous ?Il ne souhaitait pas d’un acteur convenu pour éviter de tomber dans l’hagiographie. Dans un précédent téléfilm, il avait déjà étonné tout le monde en engageant Daniel Prévost pour incarner René Bousquet. Pour lui un acteur de comédie apporte plus d’humanité au personnage. Cela dit, je crois avoir fait mes preuves à travers des téléfilms comme Mon colonel de Costa Gavras où je campais un tortionnaire pendant la guerre d’Algérie ou Jusqu’à L’enfer, adapté d’un roman de Simenon, dans lequel je jouais un personnage sombre. Je vais peut-être bientôt jouer le Dr Petiot. On ne peut faire plus inquiétant...Interview Hacène Chouchaoui du magazine Télé 7 jours.
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