Sylvie Vartan est aujourd'hui sur le plateau de Chabada, le divertissement de Daniela Lumbroso sur France 3. A 66 ans, l’idole des Sixties s’offre un bain de jouvence avec la sortie de son nouvel album, Soleil Bleu. L'occasion pour Géraldine Thomas de Télé 7 Jours de rencontrer cette artiste intemporelle... Interview.
Sylvie Vartan est aujourd'hui sur le plateau de Chabada, le divertissement de Daniela Lumbroso sur France 3. A 66 ans, l’idole des Sixties s’offre un bain de jouvence avec la sortie de son nouvel album, Soleil Bleu. L'occasion pour Géraldine Thomas de Télé 7 Jours de rencontrer cette artiste intemporelle... Interview.Et si on prolongeait la magie de Noël en famille et en chansons ? C’est ce que nous propose Daniela Lumbroso cet après-midi à 16h30, avec un Chabada festif qui réunit toutes les générations. Un beau spectacle en perspective avec les troupes de Mozart, l’Opéra Rock, Cendrillon et Il était une fois Joe Dassin. Petula Clark, les enfants choristes du groupe Vox Angeli et Caroline Costa (la jeune chanteuse de 14 ans qui avait subjugué les téléspectateurs lors de sa prestation en finale d’Incroyable talent, sur M6, en 2008), seront aussi de la fête. Mais la grande invitée de ce show reste Sylvie Vartan... L'idole de la présentatrice de France 3, qui confie : "Quand j'étais petite, j'aimais bien imiter Sylvie Vartan. J'empruntais la perruque blonde de ma mère et je chantais à tue-tête Comme un garçon en me trémoussant."pagebreak Sur le plateau de Chabada, vous chantez « Je me détacherai ». Cette chanson sur le désamour est très représentative de votre nouvel album, qui traite de sujets profonds avec humour et légèreté. Cela correspond-il à votre état d’esprit actuel ?Oui, j’ai envie de légèreté. Tout ce temps passé sur scène depuis mes 17 ans m’a enrichi en joiee, en peines, en déceptions, et je ne dis pas les choses de la même façon qu’avant. Je ne change pas dans le fond, mais ce qui évolue, c’est la manière de transmettre des idées.pagebreak Même le timbre de votre voix semble plus léger… La tonalité très douce de l’album, avec beaucoup de violons et d’instruments à cordes, a dû m’inspirer. Du coup, ma voix, plus fraîche, rappelle un peu mes tout premiers enregistrements.pagebreak Vous vous êtes entourée de la crème de la nouvelle scène française : Keren Ann, Doriand, Arthur H, La Grande Sophie, Julien Doré, Benjamin Biolay… Vous avez envie de séduire un nouveau public ?Je n’ai pas envie de séduire plus que d’habitude ! L’âge des uns et des autres m’importe peu, ce qui compte, c’est que ces artistes ont les mêmes valeurs que moi. Mon grand ami Etienne Daho, qui m’a aussi écrit une chanson sur ce disque (« La prisonnière »), m’a présenté Keren Ann et Doriand, lors d’un dîner chez lui. Le coup de foudre a été immédiat, humainement et artistiquement! Ce n’est jamais acquis de travailler avec de nouvelles personnes, il peut y avoir des luttes, des discussions… Là, je n’ai pas changé une seule virgule ! Du coup, on a enregistré très vite : en six mois le disque était bouclé !pagebreak N’avez-vous pas été un peu déçue du succès mitigé de votre précédent album, Toutes peines confondues, qui s’est vendu à quelque 20 000 exemplaires ? Non, parce que le public m’a suivi sur scène. Mes concerts ont toujours été pleins. Par contre, j’ai été déçue par le parti pris des radios qui n’ont pas voulu diffuser « Je chante le blues », le titre que m’avait écrit Carla Bruni. Je ne comprends pas cette façon de penser : à la sortie de son premier album, cette artiste était encensée par les gens de tous bords et maintenant, on la traite comme si son talent s’était évaporé en devenant la femme du président !pagebreak Interview Géraldine Thomas pour Télé 7 Jours.Retrouvez Chabada, aujourd'hui à partir de 16h30, sur France 3.
Commentaires