Ce soir, la saison 2 de cette série douce-amère, Mes amis, mes amours, mes emmerdes, se termine en beauté dans une égliseNormalement, le mardi, l’église du Perreux-sur-Marne est un endroit calme. Pas ce 15 juin 2010. Sous le clocher de cette coquette ville de l’est parisien, c’est l’effervescence. Des camions et des tentes blanches ont envahi le parking, des câbles jonchent le sol… Ici se tournent quelques scènes du final de la saison 2 de Mes Amis, mes amours, mes emmerdes. Sortant au pas de course du presbytère, transformé en loge de maquillage, Bernard Yerlès, alias Fred, est sur son 31, en costume et chemise rose. « Chic, aujourd’hui, c’est double jour de fête ! Non seulement, on met en boîte une scène de mariage, mais en plus on a de la visite », lance-t-il en s’approchant des cinq lecteurs du Club Télé 7, tirés au sort pour assister au tournage. D’une mini révérence, il salue Christine, Carmen, nos deux Béatrice et Serge. « Mais au fait, qui se marie ? », demandent en chœur Christine et Béatrice. « Juliette, la fille d’Olivier (Bruno Madinier) et son kiné d’origine indienne. » Juchée sur de hauts escarpins et emmitouflée dans une veste polaire, Florence Pernel vient à notre rencontre, un thermos à la main et l’œil rieur : « Et hop, disparu le café chaud d’Anne (Charrier), je vais lui mettre un peu de thé glacé à la place… Motus et bouche cousue, je compte sur vous » ajoute-t-elle, nous faisant signe de la suivre dans l’église. À l’intérieur, une décoratrice arrange un bouquet de fleurs blanches, des techniciens règlent des spots et d’immenses panneaux blancs réflecteurs de lumière. Maquilleuses et coiffeuses peaufinent le look des autres « amis », Anne Charrier (Nath), Elise Tielrooy (Marie), Stéphane De Groodt (François) et Bruno Madinier… « Silence, on va répéter ! », hurle Jérôme Navarro, le réalisateur. Tout le monde se met en place. Sur les bancs de droite, le clan de la mariée. À gauche, celui de Nathan, en sari blanc. Très élégant en costume de cérémonie, Bruno escorte Pauline Chevillier, sa fille à l’écran, jusqu’à l’autel. Et là, surprise pour nos lecteurs fans de la saison 1 : Olivier, qui était en fauteuil après un accident de voiture, remarche ! Après les répétitions, les prises s’enchaînent. Le metteur en scène tourne avec trois caméras et ne se satisfait jamais du simple plan, contre-plan. Les comédiens rejoueront la séquence quinze fois, sans broncher, ni se déconcentrer « Quelle patience ! Ils m’épatent, avoue Christine. Ils font les pitres entre les prises, mais quand le moteur est demandé, ils sont vraiment dans la peau de leurs personnages.»Deux heures plus tard, coupure déjeuner. À la cantine, c’est table commune. Autour d’un tajine, on parle boulot et vacances, on rigole, on déplore l’arrêt de Vidocq et on apprend que Bruno porte une attelle pour ne pas oublier qu’il doit boiter. Après quelques retouches maquillage, c’est reparti. Des étoiles plein les yeux, nos lecteurs s’éclipseront en fin d’après-midi. Mais, pour l’équipe, la journée n’est pas finie. Apprenant que le lendemain se tournera le bal du mariage en costume traditionnel indien, Christine demande : « On peut revenir ? » Uriell Ceillier pour Télé 7 jours
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