La série a été souvent pointée du doigt pour ses effets spéciaux peu engageants. De nouvelles révélations viennent expliquer ce loupé.
Elle a mis du temps à trouver la bonne carburation, mais She-Hulk n'a pas été une totale castatrophe industrielle. La série Marvel de l'été 2022 a su proposer quelques épisodes vraiment fun, et ce malgré des effets spéciaux étrangement douteux.
Une enquête publiée par Variety cette semaine autour de Marvel Studios atteste de problèmes survenus bien avant la post-production. Selon des sources internes, le département des VFX a fait ce qu'il a pu mais le mal était plus profond. En effet, un mic-mac dans l'écriture des scripts a chamboulé tout le planning de She-Hulk et des équipes. Car la série ne devait initialement montrer la transformation de Jennifer (Tatiana Maslany) en She-Hulk qu'à partir de l'épisode 8 (l'avant-dernier) ! Or, Marvel a modifié ses plans après avoir regardé des images des premiers tournages. Le studio a demandé à ce que la métamorphose de l'avocate en She-Hulk ait lieu dès le pilote !
Les VFX ont donc dû être accélérés en urgence, expliquant le ratage visuel. Et Victoria Alonso, ancienne présidente des effets visuels et de la post-production chez Marvel Studios, en a payé le prix, licenciée - début 2023 - à la suite de nombreuses critiques sur les effets de She-Hulk mais aussi de Ant-Man and the Wasp: Quantumania.
Dans le dossier de Variety, des sources internes estiment qu’Alonso a simplement été un « bouc émissaire » pour ces problèmes de VFX. "Les soi-disant mauvais effets visuels que nous avons vus étaient dus à des scripts à moitié pas finis" confie une personne impliquée dans She-Hulk. "La faute n'incombe pas à Victoria Alonso mais à Kevin Feige et même au-dessus de Kevin. Ces problèmes devraient être résolus dès la pré-production. Mais le calendrier ne permet pas aux dirigeants de Marvel de prendre le temps."
Commentaires