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Saida Jawad : qui est vraiment la productrice de Valérie Trierweiler ?

Médiatisée malgré elle il y a quelques semaines pour sa rupture avec la star française Gérard Jugnot, Saida Jawad est revenue ces derniers jours sous le feu des projecteurs en annonçant qu'elle allait produire l'adaptation cinématographique de Merci pour ce moment, le best-seller de Valérie Trierweiler sur son couple à l'Elysée.Mais qui est vraiment la meilleure amie de l'ex-Première Dame ?Née à Roubaix le 13 novembre 1973 de parents marocains, Saida, tout en se passionnant pour le théâtre dès son plus jeune âge, se consacre principalement à la musique lors de son enfance et adolescence. Ainsi, pendant une dizaine d'années, elle pratique l'accordéon et suit la formation du conservatoire de Roubaix. Sa première expérience de comédie, c'est sur scène elle la fera et plus particulièrement au Théâtre 80, à Amiens, en jouant Antigone. La pièce étant un succès Saïda participera à la tournée française de la pièce qui se jouera pendant près de deux ans, notamment à Paris, ce qui lui permettra de se faire remarquer par le milieu du cinéma.Ainsi, en 2000, elle emménage à Paris où Jean-Pierre Améris lui confie son premier rôle à l'écran. On la retrouve donc dans un petit rôle au générique de C'est la vie aux côtés de Jacques Dutronc et Sandrine Bonnaire. Cette même année, elle joue également dans Les Casablancais d'Abdelkader Lagtaa.Après ces expériences cinématographique, Saïda passe à la petite lucarne. En effet, en parallèle de ses rôles sur grand écran, elle entame aussi une carrière prolifique à la télévision en jouant dans de nombreux téléfilms comme Changement de cap (2000), L'Algérie des chimères (2001), L'Adieu (2003), Alerte à Paris (2006), mais également des séries comme Cap des Pins (2000), Avocats et associés (2001), Boulevard du Palais (2003), Fargas (2004), La Crim' (2004 et 2006) et Le Juge est une femme (2006).En 2006, Saida écrit et interprète la pièce Monsieur Accordéon (en souvenir de sa première passion) et en confie la mise en scène à Jacques Decombe. Cette pièce très réussie, en partie autobiographique, remporte un vif succès au théâtre du Splendid où elle est jouée de longs mois.L'année suivante, on retrouve Saida, alors âgée de 37 ans, au casting du téléfilm Ali Baba et les 40 voleurs au côté de son compagnon Gérard Jugnot avec qui elle partage sa vie depuis 2003. En 2008, elle fait enfin son retour sur grand écran entourée d'un casting exceptionnel à l'affiche de Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes, puis enchaîne avec le tournage de Rose et Noir, réalisé par son mari. L'année suivante, le public peut également la retrouver sur le petit écran dans un épisode des séries Diane, femme flic et L'Internat.En 2010, après avoir joué dans Tous les Soleils de Philippe Claudel, Saida interprète Gloria dans le téléfilm Aïcha, un job à tout prix, l'un des gros cartons télévisuels cette année-là. En 2011, c'est Xavier Durringer qui fait appel à elle, lui trouvant une ressemblance avec l'ancienne Garde des Sceaux, pour interpréter le rôle de Rachida Dati dans son film La Conquête, qui retrace la montée en puissance et l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy.En 2012 elle multiplie les projets, apparaissant dans la série Falco ainsi que dans les téléfilms Le Bonheur des Dupré et Week-end chez les toquées. Cette année-là elle écrit également les scénarii des téléfilms Tout est bon dans le cochon (dont elle joue le rôle principal) et Tanagra.En mars 2014, elle se sépare de Gérard Jugnot avec qui elle était en couple depuis 2003, une rupture sur laquelle le réalisateur et comédien est récemment revenu, confiant que c'était elle qui était partie.Discrète sur sa vie privée, on l'a vue très proche de Valérie Trierweiler, sa meilleure amie, au moment de sa rupture avec le Chef de l'Etat François Hollande, et notamment lors d'une escapade à l'Île Maurice début 2014. Il paraissait donc presque évident que l'une produise l'adaptation de l'autre, la future productrice confiant qu'il s'agira d'un film romancé et pas du tout polémique, qui devrait sortir après la Présidentielle de 2017 : "Il ne s'agit pas d'alimenter je ne sais quelle vengeance. Je vais prendre mon temps. Pour éviter toute ambiguïté, le film sortira après l'élection présidentielle de 2017. Je veux de l'élégance, des sourires, de l'émotion. Le but n'est pas de nuire à qui que ce soit."Espérons surtout qu'il sera plus réussi que Welcome to New York, le brûlot d'Abel Ferrara sur l'affaire DSK.