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ABACA

PHOTOS - Fabrice Eboué et Thomas Ngijol en 8 films

Le film qui t'était interdit quand tu étais jeune mais que tu as quand même regardé ? (Fabrice)

J'avais commencé à mater C'est arrivé près de chez vous avec deux potes quand ma mère est tombée sur la fameuse scène de la ronde de nuit. Elle a éteint aussitôt en hurlant : « Pas de ça sous mon toit ! » Depuis, c'est le film que j'ai le plus regardé. Au point d'en connaître les répliques par coeur !

Le film qui t'a donné envie d'être comique ? (Thomas)

La Chèvre, pour Pierre Richard. Avec Louis de Funès, c'est le plus grand acteur comique. Personne ne lui arrive à la cheville. Si, aujourd'hui, on entend moins : « Quel Pierre Richard, celui-là ! », c'est quand même une sacrée reconnaissance de devenir une expression populaire. Je rêverais qu'on dise un jour : « Quel Thomas Ngijol, celui-là ! »

Le film qui t'a aidé à emballer ? (Thomas Ngijol)

Le Flic de Beverly Hills, mais sur le long terme. Eddie Murphy a été le premier comédien noir que j'ai vu dans un rôle principal. Ça m'a donné un peu d'assurance vu qu'il n'y en avait pas en France, et son personnage de tchatcheur qui ne se laisse jamais déboussoler m'a encouragé à travailler le verbe. Ce qui s'est révélé utile par la suite.

Le film qui t'as fait tomber amoureux de son actrice ? (Thomas)

Ghost, où Demi Moore avait cet air angélique qui te donnait envie de l'aimer. Son regard humide, sa coupe de cheveux... Comme Sandra Bullock, c'était le genre de fille que tu avais envie de présenter à tes parents et pour qui tu aurais même été prêt à attendre six mois avant de coucher !

Le film qui parle le mieux de la banlieue ? (Fabrice)

La Haine, sans aucun doute. Il est arrivé un peu après Boyz N the Hood, qui était devenu une référence en banlieue, et Menace II Society, qui a fait beaucoup de mal en véhiculant le fantasme des gangs. Par son intelligence, son humour et sa poésie, le film de Mathieu Kassovitz a réussi à sortir des clichés habituels.

Le film qui est son plus grand plaisir coupable (Fabrice Eboué) ?

Je dois bien avouer que c'est La Soupe aux choux. Il me fait toujours autant marrer. Le plus drôle est de s'imaginer le scénariste en train de vendre son script à un producteur : « Alors, c'est l'histoire de deux vieux qui pètent et qui attirent un extraterrestre... » Même si c'est l'adaptation d'un roman, je trouve ça dément !

Le film qui t'as permis de rire du racisme ? (Thomas)

Un justicier dans la ville, avec son côté exagérément réac. Quand j'étais gosse, en banlieue, je sentais qu'il était problématique de montrer ce type en train de démonter toutes les minorités de la ville. Je me demandais : « Pourquoi tue-t-il seulement les gens qui écoutent du rap ? Est-ce que je vais me choper une balle si j'en écoute ? » On prend conscience des clichés. Et mieux vaut en rire !

Le film qui t'a fait aimer Eddie Murphy ? (Fabrice)

Un Prince à New York. C'est un classique que je regardais en famille, rivé devant la télé avec mes frères et soeurs... Et mes parents, qui faisaient les gros yeux quand il pète dans la baignoire pour en faire un jacuzzi. Bien entendu, le décalage de la famille africaine à New York nous parlait et plaisait à mon père.

Fabrice Eboué et Thomas Ngijol en 8 films

<strong>Chaque samedi, nous vous proposons le portrait d'une personnalité du Septième Art, à travers son "interview-cinémathèque", à savoir les films qui l'ont le plus marquée.</strong>Une fois n'est pas coutume, c'est un duo qui s'est prêté au jeu :<strong> Thomas Ngijol et Fabrice Eboué se sont dévoilés en 8 films</strong>, dans les pages du magazine <strong><em>Première</em></strong>.Les deux humoristes français, qui ont fait leurs classes au <em>Jamel Comedy Club</em>, ont fait leurs débuts sur grand écran en 2011 dans <em>Case Départ</em>. Une comédie, évidemment, autour du sujet ô combien sensible de l'esclavage. On les retrouvera prochainement aux manettes de <em>Capitaine Bobo</em>, impliqués dans une histoire de football et de dictateur africain.<strong>En attendant, découvrez le film qui leur procure le plus de plaisir coupable, celui qui les a aidé à emballer ou celui qui leur a donné envie d'être comique...</strong><strong>ET AUSSI :</strong><strong>PHOTOS - Géraldine Nakache en 8 films</strong><strong>PHOTOS - Nora Arnezeder en 8 films</strong><strong>PHOTOS - Vincent Lacoste en 7 films</strong><strong>PHOTOS - Mark Wahlberg en 7 films</strong><strong>PHOTOS - Adèle Haenel en 8 films</strong><strong>PHOTOS - SoKo en 8 films</strong>

Chaque samedi, nous vous proposons le portrait d'une personnalité du Septième Art, à travers son "interview-cinémathèque", à savoir les films qui l'ont le plus marquée.Une fois n'est pas coutume, c'est un duo qui s'est prêté au jeu : Thomas Ngijol et Fabrice Eboué se sont dévoilés en 8 films, dans les pages du magazine Première.Les deux humoristes français, qui ont fait leurs classes au Jamel Comedy Club, ont fait leurs débuts sur grand écran en 2011 dans Case Départ. Une comédie, évidemment, autour du sujet ô combien sensible de l'esclavage. On les retrouvera prochainement aux manettes de Capitaine Bobo, impliqués dans une histoire de football et de dictateur africain.En attendant, découvrez le film qui leur procure le plus de plaisir coupable, celui qui les a aidé à emballer ou celui qui leur a donné envie d'être comique...ET AUSSI :PHOTOS - Géraldine Nakache en 8 filmsPHOTOS - Nora Arnezeder en 8 films PHOTOS - Vincent Lacoste en 7 films PHOTOS - Mark Wahlberg en 7 films PHOTOS - Adèle Haenel en 8 films PHOTOS - SoKo en 8 films