PHOTOS - Les supers-héros losers
Mystery men
<strong>A héros nul...</strong> : Trois super-héros aux pouvoirs pas terribles ont l'occasion de prouver leur valeur lorsque le super-héros officiel de la ville se fait capturer. Bien décidés à le délivrer, ils montent un crew gentiment ringarde.<strong>... film nul ?</strong> : Longtemps qu'on ne l'a pas revu, donc difficile de savoir si la production design - à l'époque somptueuse - tient toujours la route dix ans plus tard. N'empêche, on ne doute pas une seule seconde que revoir <strong>Ben Stiller</strong> rouge de rage en Mr Furieux ou <strong>Kel Mitchell </strong>en "homme invisible qui ne devient invisible que lorsqu'on ne le regarde pas", nous fasse toujours autant marrer.
Météorman
<strong>A héros nul... </strong>: Un gentil prof de musique black se prend une météorite en plein bide et se retrouve doté de supers pouvoirs. Au début il en profite juste pour parler avec son chien ou faire frire des oeufs avec ses rayons lasers, puis très vite il se décide à débarrasser son quartier du vilain gang qui y sème le chaos. <strong>... film nul ?</strong> : Plein de gags géniaux - le héros est sujet au vertige et vole donc à trente centimètres du sol -, des cameos qui tuent - <strong>James Earl Jones</strong> et ses moumoutes, <strong>Bill Cosby</strong>, <strong>Cypress Hill</strong>, Naughty By Nature - et des SFX faits-maisons joliment poétiques, suffisent à faire de cette blaxploitation à la limite de l'amateurisme, une comédie aussi nulle que terriblement attachante. A noter pour les plus pervers : la VF est un sommet de grand n'importe quoi, entre jeux de mots traduits n'importe comment et imitations néo-colonialiste.
La Femme Invisible
<strong>A héros nul...</strong> : Le titre dit à peu près tout sur les pouvoirs. Ce qu'il ne dit pas en revanche c'est que l'invisibilité de la femme en question sert surtout à mettre en scène une allégorie colossale sur le féminisme. Si l'on ajoute le fait que la super-héroïne ici est interprétée par<strong> Julie Depardieu</strong> et que <strong>Jeanne Balibar</strong> vient y faire une apparition dans le rôle de Fantomette, là du coup, tout est dit. <strong>... film nul ? </strong>: Tellement aberrant qu'il annihile illico toute considération critique. De loin ça peut ressembler à un Incassable germanopratin avec <strong>Charlotte Rampling</strong> dans le rôle <strong>Samuel L. Jackson</strong>, de près c'est une séance d'hypnose sidérante regorgeant de scènes tellement "out of space" que vous les raconter serait criminel. Sachez juste que si<strong> Bruno Mattei</strong> avait fait la Femis il aurait réalisé ce film. Avec ou sans <strong>Ginette Garcin</strong> ?
Les Chèvres du pentagone
<strong>A héros nul...</strong> : Un journaliste en bout de course rencontre un espion issue d'une unité de la CIA chargée de former des soldats dotés de pouvoirs psychiques, voire carrément paranormaux. <strong>... film nul ?</strong> : <em>"Les supers bidasses dans le désert irakien"</em> soit du gonzo-gaucho-cinéma intenable où des stars grimacantes en font des tonnes pour étaler leur coolitude jusqu'à la dernière goutte. Même les pire <strong>Coen</strong> ne sont jamais allés aussi loin dans l'échelle du j'menfoutisme, c'est dire...
Super héros movie
<strong>A héros nul...</strong> : Un ado un peu geek se fait mordre par une libellule mutante et devient petit à petit Libellule-Man. Ça vous rappelle quelque chose ? <strong>... film nul ?</strong> : Produite par <strong>David Zucker</strong>, cette parodie pétomane des comic-book movies est l'une des seules bonnes simili-bizarerie produites depuis le split du triumvirat. Outre l'idée de génie d'avoir confier le rôle de l'Oncle Ben à <strong>Leslie Nielsen</strong>, le film comporte également la meilleure imitation de <strong>Tom Cruise</strong> jamais vue, soit deux bonnes raisons de le réévaluer sur le champ.
The Tick
<strong>A héros nul...</strong> : Les aventures de <strong><em>The Tick</em></strong>, super héros d'une ville qui en compte presque trop, fait équipe avec Arthur La Mite (ressemblant plus à un lapin qu'autre chose) <strong>... film nul ?</strong> : Bon on triche un peu puisque c'est en fait une série. Un peu comme dans <em>Hero Corp</em>, qui lui a beaucoup volé, un gag sur dix fonctionne mais l'essentiel est là : la mythologie résonne. Pour le reste chaque scène où apparait BatManuel, super héros latino-libidineux, est un sommet de burlesque frappadingue.
Kick Ass
<strong>A héros nul...</strong> : Un ado nourri de culture comics décide de devenir un super héros du jour au lendemain. Son seul souci : il n'a aucun super pouvoir <strong>... film nul ?</strong> : <strong>Kick Ass</strong> ne respecte presque jamais le postulat de base énoncé plus haut, qui aurait pu faire de lui le Last Action hero de notre époque. Au lieu de ça, le film choisit une énonciation à trois voix terriblement bancale, hésite constamment entre Superbad et Death Wish mais choisit en fin de compte d'être à peine du niveau d'un <strong>Danny Boyle</strong>. Surtout <strong>Kick Ass</strong> se veut tellement en phase avec son époque qu'il prend le risque terrible de se périmer pour de bon d'ici quelques mois.
Condorman
<strong>A héros nul...</strong> : Un bedéaste rigolo devient malgré lui un agent secret, puis finalement un super héros volant. Ou plutôt planant. <strong>... film nul ? </strong>: Un classique du mercredi après-midi pour une génération née au début des 80's. Pour dire vrai le film aurait plutôt été raccord dans un dossier sur les James Bond-lose, mais bon un type qui vole dans un costume de condor, on peut quand même appeler ça un super héros, non?
Les supers-héros losers
Avant la sortie d'<strong>Iron Man 2</strong>, ce sont les super-héros losers de<strong> Kick Ass </strong>qui ont envahi les salles de cinéma français depuis mercredi. L'occasion pour Première.fr de revenir sur ces héros aux pouvoirs pas si extraordinaires que ça...Par François Grelet.
Sixty million dollar man
<strong>A héros nul...</strong> : Un insupportable fils à papa se fait littéralement réduire en pièces par un gang de mafieux local. L'opération constituant à le remettre en état coûte précisément 60 millions de dollars - d'où le titre -, il en ressortira avec la capacité de pouvoir remodeler son corps à l'infini. <strong>... film nul ?</strong> : Si l'idée d'une scène où une vieille dame voudrait se soulager dans des toilettes "anthropomorphiques" dotées des yeux et de la voix du génial <strong>Stephen Chow</strong>, peut vous intriguer, alors ce film est fait pour vous. La gaudriole hong-kongaise au sommet de son surréalisme poétique.
Captain Orgazmo
<strong>A héros nul... :</strong> Un gentil mormon devient une porn-star grâce à ses facultés de kickboxeur (sic). Le jour où sa petite amie se fait kidnapper par le Marc Dorcel local, il devient pour de bon celui qui a fait de lui une légende du X : le <strong>Capitaine Orgazmo</strong>.<strong>...film nul ? :</strong> Il faut passer outre l'esthétique affreusement cheap et toc, rappelant que <strong>Trey Parker</strong> a bien fait ses armes au sein de l'écurie Troma, pour apprécier cette aimable potacherie inconséquente mais incroyablement rythmée. La dernière demie heure, remplie jusqu'à la gueule de bastons et de gadgets tordants - la cock-rocket ! le chien de garde érotomane !- pardonne à elle seule toute les scories du début.
Avant la sortie d'Iron Man 2, ce sont les super-héros losers de Kick Ass qui ont envahi les salles de cinéma français depuis mercredi. L'occasion pour Première.fr de revenir sur ces héros aux pouvoirs pas si extraordinaires que ça...Par François Grelet.
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