Une nuit : dramédie réussie pour Karin Viard et Alex Lutz
StudioCanal

Le réalisateur de Guy revient avec une histoire de rencontre qui sonne juste, co-écrite avec sa partenaire de jeu.

Paris, métro bondé, un soir comme les autres.

Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton.

La nuit, désormais, leur appartient.

Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ?

Sorti l'été dernier au cinéma, Une nuit sera diffusé ce soir sur Canal +. Première vous le conseille fortement : après avoir déjà bluffé la rédaction grâce à Guy, Alex Lutz réussit une nouvelle fois son coup en racontant la rencontre entre deux êtres en crise. Pour que ce film colle au mieux à la réalité, il l'a co-écrit avec sa partenaire de jeu, Karin Viard. Voici notre critique.

Un métro bondé. Une bousculade. Le ton qui monte entre un homme et une femme avant que ce ping-pong verbal sous tension bascule en une irrésistible montée de désir et que ce quadra et cette quinqua passent des noms d’oiseaux à une étreinte passionnée dans la cabine d’un photomaton. Ainsi débute le nouveau long métrage d’Alex Lutz co-écrit avec sa co-interprète Karin Viard et qui raconte donc une nuit comme échappée aux petits tracas du quotidien. Une nuit pour refaire le monde, confesser ses histoires passées, vivre intensément le présent sans forcément se projeter dans le futur.

C’est drôle, vif, émouvant tout en dressant, sans jamais pontifier, un état des lieux des relations hommes-femmes d’aujourd’hui. Mais son double twist final (que nous ne dévoilerons évidemment pas) aurait du coup gagné à être zappé tant il remet cette parenthèse enchantée dans une logique trop terre-à-terre.


Le Petit locataire : Karin Viard imprime le tempo à ce premier film réussi [critique]