Ron Perlman
ABACA

"Tu gagnes 27 putain de millions de dollars par an sans rien créer. Fais gaffe à toi enfoiré", avait lâché l'acteur dans une vidéo virale.

Vendredi dernier, après le coup d’envoi officiel de la grève des acteurs, Ron Perlman a piqué une colère dans un live Instagram. L’acteur réagissait à une source anonyme, citée par Deadline, selon laquelle les studios voulaient faire durer la grève des scénaristes jusqu’à ce que les auteurs commencent à perdre leur maison. Une stratégie du pourrissement qui a fait sortir la star de Hellboy de ses gonds, signe que la situation est très tendue à Hollywood entre les différents acteurs de l’industrie du cinéma et de la télévision : 

"Ecoute-moi enfoiré, il y a plein de façons de perdre sa maison. On peut trouver qui a dit ça - et on sait qui a dit ça - et où il habite… Tu souhaites ça a des gens, tu souhaites que des familles meurent de faim pendant que tu gagnes 27 putain de millions de dollars par an sans rien créer. Fais gaffe à toi enfoiré."

La vidéo n’a pas tardé à devenir virale, notamment sur Twitter où une reprise a cumulé plus de 6 millions de vues. Conscient d’être allé trop loin, Ron Perlman a supprimé son live le lendemain, et a publié une nouvelle vidéo pour calmer le jeu, tout en réitérant que la situation était intolérable pour les travailleurs d’Hollywod et d’ailleurs : 

"Je me suis un peu emporté (…) Laissez-moi mettre les choses au clair, je ne souhaite de mal à personne. J’espère que le trou du cul qui a fait ce commentaire non plus, mais quand tu dis que tu ne vas même pas négocier avec ces cons avant qu’ils ne commencent à saigner… Cette grève est le symbole d’une lutte qui dépasse largement la grève elle-même. C’est le symptôme d’une Amérique des entreprises qui a perdu son âme". 

Moins véhément, mais tout aussi remonté que la veille, Ron Perlman a ensuite appelé les membres de l’AMPTP (l’association qui regroupe les société des productions cinéma et tv américaines) à "maintenir un degré d’humanité". "Tout ne peut pas tourner autour de votre Porsche ou de vos stocks options (…) Donc que ce soit clair, je ne veux de mal à personne, je n’ai nommé personne, mais arrêtez vos conneries, ok ? Parce que tous ce que vous faites c’est tuer ce qui est beau dans ce pays en mettant un prix sur tout".