Le film des Casseurs Flowters est une réussite. A revoir ce soir sur TMC.
En ce vendredi soir, Première vous conseille deux films en concurrence à la télévision : Encanto, l'une des dernières productions animées des studios Disney, pleine de poésie et de chansons très réussies, à (re)voir sur Canal +, et Comment c'est loin, la comédie de Christophe Offenstein conçue par les rappeurs Orelsan et Gringe, alias les Casseurs Flowters. Depuis ce joli succès critique sorti en 2015 au cinéma et directement inspiré par leur parcours, ils ont de nouveau été acclamé au cinéma, le premier chez Quentin Dupieux (Au poste !) ou Bruno Merle (Felicita) et le second chez Olivier Marchal (Carbone), ainsi qu'Andrea Bescond et Eric Métayer (Les Chatouilles). Première vous conseille ce film touchant sur le duo de la série Bloqués, qui est d'autant plus intéressant après avoir vu la série à succès d'Amazon : Orelsan - Montre jamais ça à personne.
Montre jamais ça à personne : Orelsan comme on ne l'a jamais vu [critique]L'histoire de Comment c'est loin : Après une dizaine d’années de non-productivité, Orel et Gringe, la trentaine, galèrent à écrire leur premier album de rap. Leurs textes, truffés de blagues de mauvais goût et de références alambiquées, évoquent leur quotidien dans une ville moyenne de province. Le problème : impossible de terminer une chanson. A l’issue d’une séance houleuse avec leurs producteurs, ils sont au pied du mur : ils ont 24h pour sortir une chanson digne de ce nom. Leurs vieux démons, la peur de l’échec, la procrastination, les potes envahissants, les problèmes de couple, etc. viendront se mettre en travers de leur chemin. Chemin qu’ils n’avaient de toute façon pas pris dans le bon sens…
L'avis de Première : Avec son compère Gringe, Orelsan incarne une nouvelle idée du rap, pratiqué en province par des Blancs de la classe moyenne qui abordent des sujets triviaux. Plus ou moins inspiré de leur jeunesse dans une petite ville, Comment c’est loin est un éloge de la glande, une ode à la procrastination à laquelle les deux personnages principaux, aspirants rappeurs en position de devenir célèbres, s’adonnent avec un plaisir à peine coupable. C’est le cousin, un peu plus trash et inspiré, de Libre et assoupi, sorti cette année, avec lequel il partage cette foi dans la connivence des spectateurs, censés adhérer à leur goût du faux rythme et de la blague pourrie. Pas gagné, mais audacieux.
La bande-annonce :
"Je me sens plus à ma place dans le cinéma que dans la musique"
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