Pendant que certains courent les projos et enchaînent les interviews, d'autres restent à Paris et vivent le festival en différé. Cannes vu du métro, c'est ici.Il est quand même gonflé Carlos, figure du terrorisme des années 70 et 80, qui déclare à l'AFP du fond de sa cellule française. "Il y a des falsifications volontaires de l'histoire, des mensonges." Bientôt, il va nous faire croire qu'il est innocent, le bonhomme. Sans les morts, ce serait presque aussi drôle qu'une -bonne- chanson de l'autre Carlos, le fils de la psy. En attendant, il faut regarder la série de films-téléfilms- signée Olivier Assayas, présentée à Cannes mercredi soir et dont le premier volet est diffusé le même soir sur Canal +. Il y a sans doute des ellipses mais Carlos n'y apparaît pas comme un enfant de choeur. Cela dit, c'est l'occasion pour le terroriste de se faire un coup de pub. F.C.
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