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Jorge, dont la famille est harcelée par un voyou, prend la décision d’éliminer ce dernier. Le troisième long métrage du réalisateur chilien de "Près du feu" (2011) est aussi le plus abouti. Les cadres larges dans la forêt où travaille Jorge deviennent étroits dans la maison, où portes et fenêtres enserrent les parents et leurs deux enfants, prisonniers de l’enfer (mental puis physique) créé par l’Autre. Cinglant dans son propos, d’une douloureuse lenteur dans son cheminement, le film questionne le courage de chacun et aussi l’instinct de vengeance. Avec une simplicité sidérante.
Toutes les critiques de Tuer un homme
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un revenge movie captivant qui fait rimer réalisme et fantastique. Du beau cinéma d'auteur qui sait aussi tendre la main aux spectateurs.
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Le film d'Almendras est une remarquable et vertigineuse interrogation philosophique.
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Minimalisme rigoureux, presque étouffant, personnages écrasés dans le cadre, comme vaincus par le destin, couleur soufre de la nuit chilienne : dans ce décor à la fois réaliste et onirique, le réalisateur détaille l'extrême solitude d'un homme que tout pousse au pire, à commencer par l'incapacité de l'Etat à le protéger.