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"Ricki and the Flash" ressemble à "Stella Dallas" revu et corrigé par Jean Renoir - c'est une fable humaniste de banlieue.
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Le scénario ne manque pas de surprises marquantes, et, grâce au script de Cody et à la performance de Streep, Ricki apparaît comme une personne contradictoire (même si la plupart des personnages secondaires ne le sont pas).
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Ricki fait surgir des questions pertinentes sur le fait que les ambitions musicales d'une mère paraissent plus égoïstes que celles, disons, de Mick Jagger, père de sept enfants. Et même le chant final, sans pudeur et cucul, fait couler quelques vraies larmes.
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Au final, passer du temps avec ces personnes est plaisant, vivant, honnête et même provoquant. Quand les dialogues s'arrêtent, il y a une BO sympa, des chansons à succès pas trop vieilles, à fredonner.
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La performance de Meryl Streep secoue l'ensemble comme la foudre.
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La réconciliation prévisible des deux Amérique, l'une ultra-bourgeoise, l'autre rock'n'roll et "déglingue", est attendue, bien sûr. Ça ne gâche pas le plaisir de cette gentille comédie, presque musicale.
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(...) une comédie (légèrement) dramatique basée sur le principe de cicatrisation familiale. (...) Un cheminement drôle, agréable et roboratif, ensoleillé de bout en bout par le talent sans commune mesure de Madame Streep.
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Streep et Springfield forment un surprenant et adorable duo de rockers en âge de la retraite, mais l'intrigue, qui se disperse, perd peu à peu le rythme.
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Cette comédie dramatique au scénario un peu attendu, pourtant signé Diablo Cody, vaut pour la mise en scène en empathie de Jonathan Demme, très à l’aise dans l’univers musical, et pour le numéro de Meryl Streep, irrésistible en rockeuse excentrique en quête de rédemption,
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Si seulement Streep avait posé son micro et laissé Springfield chanter "Jessie's Girl", "Ricki and The Flash" aurait pu avoir un semblant de chance.
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Il y a de brefs moments vraiment amusants. Mais il est difficile de ne pas se demander pourquoi tant de choses vont de travers dans ce film.
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Jonathan Demme, le réalisateur, dont la musique fait partie de son ADN, propose un hommage touchant à ceux contraints d'être la face cachée du rock & roll. Dommage que le reste du film soit un soap opera familial banal.
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"Ricki and the Flash" prend davantage la tournure d’une captation de concert que d’une comédie dramatique sur la rédemption d’une mère. Dommage que les relations mère-fille n'aient pas été creusées davantage.
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"Ricki and the Flash" est loin d’atteindre le meilleur de ce qu’ont donné au cinéma Jonathan Demme, Meryl Streep et Diablo Cody.
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Un assemblage de semi-personnages dans une semi-histoire ce qui donne un très décevant semi-film.
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(...) le scénario est tellement convenu et la réalisation si plate que le résultat est du semi-rien. Déjà que Demme ne faisait plus grand-chose...
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L’humeur est bonne, la rythmique plutôt tonique, mais à trop vouloir pousser la chansonnette, notamment dans un sempiternel final de mariage, la chanteuse Ricki et son groupe The Flash montre ses limites (...)
Ricki and the Flash