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Bernard Rose se sert de ce trait de caractère [une nature fort sympathique] pour réaliser une comédie enlevée qui, si l'on veut, est à Scarface, ce qu' Austin Powers est à James Bond.Le réalisateur reconstitue l'Angleterre de l'époque à travers une fantastique utilisation d'images d'archives et retrouve l'insolence et l'inventivité du cinéma britannique d'alors. Une audace certes brimée par un discours confus sur les méfaits de la drogue, mais cette mauvaise descente est loin de faire partir Mr Nice en fumée.
Toutes les critiques de Mr Nice
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cool, ce film est cool. Le premier coup de chapeau va directement à Bernard Rose qui a reconstitué la tonalité des années traversées. (…) La distribution est excellente. (…) Mr. Nice va faire grincer des dents dans les chaumières.
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Encore un film qui donne une image romantique de la drogue, pense-t-on au début, et cette impression n'est jamais contredite.
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On ne sait pas ce qu'ils ont fumé sur le tournage de Mr Nice pour que le film soit aussi mou, amorphe, interminable (...) Mr Nice ne parvient à être ni un Feel Good Movie ni un Carlos de la fumette.
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L’histoire invraisemblable mais vraie de Howard Marks, un hippie écossais diplômé d’Oxford qui devint l’un des plus grands trafiquants de drogue des années 1970-80, œuvra pour les services secrets britanniques et séjourna sept ans dans une prison américaine avant de relater sa vie délirante dans ses livres et one-man shows à succès. Pour raconter cette figure emblématique de la contre-culture (interprétée, comme une évidence, par Rhys Ifans), Bernard Rose (« Candyman ») a adopté un style pop et foutraque qui colle au personnage autant qu’il limite la portée de son film.