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Après le catastrophique Astérix aux jeux Olympiques, les rênes de la franchise ont été confiées à Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Films), qui ont aussitôt mis dans la boucle Laurent Tirard, avec lequel ils avaient honorablement adapté Le Petit Nicolas. Dès les premières séquences, on comprend qu’un effort considérable a été fourni pour redonner à la saga ses bulles de noblesse : scénario fun et cohérent, dialogues ciselés, direction artistique irréprochable (stylisation aussi efficace que subtile)... Tirard s’emploie avec succès à détricoter tout ce qui a été fait dans l’épisode précédent, gigantesque entreprise marketing sans âme ni signature. Comme Alain Chabat avant lui, le réalisateur s’appuie sur une distribution homogène où le moindre second rôle est incarné par une pointure (Catherine Deneuve, Dany Boon) ou une vraie gueule de cinoche (Michel Crémadès, Jean-Michel Lahmi). Il trouve surtout en Édouard Baer l’Astérix que nous appelions de tous nos voeux : impertinent, rabat-joie, résolu. C’est la très bonne pioche du film, au même titre que Guillaume Gallienne en Jolitorax et Vincent Lacoste en Goudurix. Après Sur la piste du Marsupilami, voilà une nouvelle grosse production qui ne prend pas le spectateur pour un simple consommateur. Quelque chose a décidément changé dans la comédie française.
Toutes les critiques de Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Depardieu en Obélix domine une distribution "all stars" plutôt à l'aise (mention à Baer, Lemercier, Gallienne) dans ce quatrième opus qui mixe intelligemment deux albums ("Astérix chez les Bretons" ; "Astérix et les Normands" ). Scénario vaudevillesque savoureux, mise en scène élégante. Une réussite.
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L'effet est saisissant. A l'aise dans ses moustaches, Edouard Baer donne corps et surtout esprit à un Astérix mieux travaillé, flanqué d'un Obélix qui ne se borne pas à bâfrer et à baffer.
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L'alchimie entre Baer et Gérard Depardieu est l'un des grands atouts du film.
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Après la déception du troisième opus, ces aventures en terres anglaises nous réconcilient avec la saga. (...) Du pur divertissement pour toute la famille.
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Autant d'ingrédients que les non initiés, jeunes ou moins jeunes, sauront eux aussi apprécier et qui, associés à une mise en scène soignée, donnent naissance à un divertissement élégant et bon enfant.
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Armée d’un casting fantastix, cette quatrième adaptation à gros budget est marquée par l’arrivée d’Édouard Baer. Elle renoue aussi avec la qualité et l’inventivité. Un joyeux divertissement familial.
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Un quatrième volet réjouissant proche, dans l'esprit, de celui de Chabat.
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L’humour de Goscinny y est respecté, la verve d’Édouard Baer libérée, le casting illuminé, et même s’il est moins inventif que le « Mission Cléopâtre » de Chabat, ce nouvel opus est fort sympathix.
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Sur une intrigue qui amalgame les albums Astérix chez les Bretons et Astérix chez les Normands, cette quatrième comédie à gros budget est plutôt plaisante.Mois à cause des effets spéciaux que des clins d'oeil à l'actualité et surtout de la galerie d'acteurs qu'on attend au tournant. Si Luchini est décevant en César, Deneuve campe une reine d'Angleterre au poil, façon "Potiche" (2010). Vincent Lacoste joue bien les ados ramollos et snobs "de Lutèce", et Edouard Baer ajoute une pincée d'ironie chevaleresque au personnage d'Astérix. Tandis que Depardieu se glisse décidément parfaitement dans les braies d'Obélix, toujours fleur bleue.
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Bien meilleur que le 3ème et un poil supérieur au 1er grâce principalement aux comédiens, tous bons. En particulier, Edouard Baer qui compose le meilleur Astérix à date.
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Un joli divertissement familial, qui bien qu'au-dessus du dernier volet (...) n'égale pas le "Mission Cléôpatre" d'Alain Chabat .
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Après avoir touché le fond dans le précédent opus, la saga gauloise se reprend. Sans grande inspiration cependant.
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Entre son obsession de plaire à tous les publics, ses gags à courte vue et sa mise en scène scolaire, sans aucun allant, le film ne décolle jamais. Bon enfant mais plan-plan.
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Quitte à faire sourire bien plus que rire. Il faut les compositions colorées de tous les comparses de l'aventure, le Jules César de Fabrice Luchini en tête, pour dynamiser une amusante comédie des familles.
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Si certains gags font sourire, l’ensemble, bien trop sage, sans invention ni appropriation ludique de l’univers des deux héros, ne peut rivaliser avec la version d’Alain Chabat, à ce jour le seul à avoir trouvé la recette de la potion magique, avec son Mission Cléopâtre. C’est d’autant plus ballot que le casting, ô combien talentueux, avait l’étoffe pour porter bien plus haut la bannière de nos Gaulois favoris.
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Tout le film ressemble à un joyeux sabordage décomplexé, dont on peut finalement rire ici et là.
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Un film soigné, mais un peu trop gagné par le flegme britannique : on se surprend à regarder sa montre, en guettant l'heure du thé histoire de se réveiller un peu.
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Malgré le talentueux Guillaume Galienne-Jolitorax, ces jeux de langage se révèlent à la longue aussi fadasses qu’une tasse d’eau chaude avec un nuage de lait. Et le débarquement des Vikings normands, censé booster un scénario mou du genou, ne parvient pas à relever cette bien tiède potion. Finalement, si « Astérix et Cléopâtre » d’Alain Chabat demeure à ce jour la plus drôle des adaptations, c’est que le Nul avait su torpiller les codes de la BD pour leur donner une dimension cinématographix. Là, sorry, mais on s’ennuix.
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Le dernier opus de la saga adaptée au cinéma est sauvé par la drôlerie de ses acteurs.
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Au bilan, contrepoint digne et modeste à l’atroce Jeux olympiques, l’Astérix de Tirard peut figurer aux côtés de celui de Chabat, qui reste le mieux réussi parce que le plus drôle. Mais alors, Obélix ? Lui ne change pas : c’est toujours le colossal Depardieu, si serein dans son rôle qu’il parvient à se faire oublier…
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On craignait sérieusement que le ciel tombe sur la tête de cette 4e aventure. Il n'en est rien. Même si l'ensemble du film subit quelques trous d'air en terme de rythme, il se regarde avec beaucoup de plaisir.
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L'intrigue avance tranquillement afin que tout le monde comprenne, les comédiens font leur numéro les uns après les autres (Galienne, Lemercier, Luchini, Boon, Deneuve...), Edouard Baer est un excellent Astérix, Gérard Depardieu s'amuse et le film se termine. Rien ne vient jamais secouer la tasse de thé. Dommage.
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Si on ne s’offusquera pas de cette nouvelle aventure cossue, puisqu’on en ressort légèrement diverti, on laissera toutefois volontiers le spectacle aux enfants qui seront les premiers clients de cette farce qui aurait pu trouver davantage d’inspiration dans le burlesque pour légitimer l’incarnation improbable de ces deux figures de bande-dessinée par deux acteurs en chair et en os.
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Une adaptation poussive de deux albums du tandem Goscinny-Uderzo, des effets spéciaux pathétiques, une 3D approximative. Le ciel nous est tombé sur la tête !