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Peppi Lo Cicero, un ancien tueur à gages à la retraite, passe ses journées à prendre soin de son fils Nino, qui lui a succédé au sein de la mafia. Quand Nino est assassiné, le monde de Peppi s’écroule ; il exhume ses armes et repart en guerre. Adaptant lui-même son propre roman graphique, le bédéaste Igort signe un exercice de style au scalpel et à la beauté envoûtante. L’intrigue est volontairement simple et prétexte à des déflagrations visuelles et esthétiques étourdissantes. Mais plus qu’un beau livre d’images, le film devient une déclaration d’amour au 7e art. Et ce polar maniériste ne vire jamais à l’abstraction, parce qu’il est innervé par une telle passion du cinéma de genre (de tous les genres) et porté par une interprétation tellement charnelle de Toni Servillo, qu’il vibre constamment.