Après un été plus que positif côté audiences, Ariane Massenet revient avec son News Show chaque semaine sur Canal+, en clair à 12h45 chaque samedi. Après avoir enregistré le deuxième numéro de la saison, avec Carole Rousseau, Arthur, Elizabeth Guiguou et Natacha Polony en invités, Ariane Massenet a accordé une interview à Premiere.fr. L’occasion de revenir sur le News Show nouvelle version mais aussi ses projets au sein du Grand Journal.

Après un été plus que positif côté audiences, Ariane Massenet revient avec son News Show chaque semaine sur Canal+, en clair à 12h45 chaque samedi. Après avoir enregistré le deuxième numéro de la saison, avec Carole Rousseau, Arthur, Elizabeth Guiguou et Natacha Polony en invités, Ariane Massenet a accordé une interview téléphonique à Premiere.fr. L’occasion de revenir sur le News Show nouvelle version mais aussi ses projets au sein du Grand Journal. Dans la version hebdomadaire du News Show, les candidats anonymes ont disparu. Les cadeaux coûtaient trop cher ?(rires) Non, l’économie de Canal+ a encore des ressources, à moins que le rachat de Direct 8 y soit pour quelque chose… (rires) Plus sérieusement, on s’est dit qu’une émission hebdomadaire devait être plus dans l’actualité chaude que celle quotidienne qui revenait en fait sur six mois d’actualité. Et puis, c’est amusant de voir les invités jouer, même s’il n’y a rien à gagner.Dans la version quotidienne du jeu, on voyait régulièrement les mêmes invités…Oui, ils aiment ça ! Alors certains se passent le mot, d’ordre nous demandent de revenir… Dans une quotidienne, c’est possible, mais pour une hebdo, on est obligé de changer d’invités chaque semaine.  Jouer créer une émulation chez les invités, surtout pour les politiques, qui n’ont jamais eu l’occasion de jouer à la télévision. Ils aiment ça, parce que c’est un jeu amusant et intelligent. Et puis, ils ne risquent pas de passer pour des idiots ! Enfin, sauf s’ils se trompent à chaque question… (rires).Justement, on n’a pas l’habitude de voir des hommes et femmes politiques dans  cet exercice. Comment ils se comportent pendant les tournages ?Ils sont complètement à l’aise. Certains sont très joueurs, et c’est intéressant de voir leur comportement, quand ils gagnent ou perdent. Je me souviens notamment de Jack Lang qui, en finale, avait été interrogé sur le titre complet du poste de Roselyne Bachelot. Il n’a pas trouvé le titre exact de ministre de la Cohésion sociale… Il était très énervé, mais il s’est vite calmé. C’est assez rigolo de les voir dans cet exercice-là.L’autre particularité du news Show, c’est d’accueillir des personnalités d’autres chaînes, comme demain avec Carole Rousseau et Arthur de TF1 et Natacha Polony de France 2… On n’a pas l’habitude de voir les animateurs sur d’autres chaînes que la leur.Oui, et on essaie justement de casser ça. Mais eux aussi jouent rarement à des jeux télé, et ils s’intéressent à l’actu aussi donc ça les amuse. Pour Carole Rousseau, c’était l’occasion de montrer qu’elle n’est pas si froide que ça.L’arrivée du News Show à un rythme hebdomadaire, vous l’avez pris comme une récompense ?Je ne dirais pas que c’était une récompense... J’étais très contente qu’on me le propose, car en télévision, on ne sait jamais comment vont se passer les choses à l’avance. Bruce Toussaint avait tracé les sillons, et je les ai continués un peu plus fort. J’avais envie de m’émanciper, et le News Show est un vrai moment de plaisir.L’année dernière vous avez présenté Le Grand Journal en solo à l’occasion de la Journée de la Femme, et Ali Baddou remplaçait Michel Denisot en son absence. Est-ce que cette année c’est vous qui le remplacerez ?On n’en a pas parlé. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire l’année dernière car je connais bien l’émission, je connais parfaitement sa trame. C’était très agréable à faire aussi parce que les invitées jouaient le jeu. Donc pourquoi pas ! Mais ce n’est pas une fin en soi, ce n’est pas un objectif.A la radio, sur Europe 1, vous présentez C’est de famille. Le concept s’adapterait bien à la télévision… Vous y avez déjà pensé ?Au départ, même avant d’écrire les livres sur le sujet, on voulait faire une émission de télé. Puis on a pensé que les gens allaient avoir peur. Des chaînes nous l’ont proposé, mais on voulait rester dans l’intime. Avec la télé, le risque est que la personnalité connue soit dans la représentation publique et que son frère ou sa sœur soit tétanisé. A la radio, ils sont en confiance, c’est un climat très amical, familial même.Par Christelle Devesa