Après une crise de plusieurs moi et des accusations d’espionnage, Christine Ockrent vient d’annoncer dans les colonnes du Figaro qu’elle quittait l’AEF (Audiovisuel extérieur de la France) qui contrôle France 24 et RFI.
Après une crise de plusieurs moi et des accusations d’espionnage, Christine Ockrent vient d’annoncer dans les colonnes du Figaro qu’elle quittait l’AEF (Audiovisuel extérieur de la France) qui contrôle France 24 et RFI. C’est un nouveau chapitre du feuilleton entre Christine Ockrent et la direction de l’AEF qui vient de s’écrire. Après un premier conflit entre la journaliste et Alain de Pouzilhac en août 2010, la situation est devenue encore plus tendu avec les accusations d’espionnage portées à l’encontre de Christine Ockrent. Après avoir déserté son bureau depuis mars dernier, la directrice générale déléguée annonce aujourd’hui dans les colonnes du Figaro, qu’elle quitte ses fonctions au sein de l’AEF.Une décision qu’elle explique par la pression subie ces derniers mois : "Je ne démissionne pas. En revanche, j'ai décidé d'en finir avec la situation insupportable et totalement figée dans laquelle je me trouve du fait de la passivité du PDG de l'Audiovisuel extérieur de la France et de ses organes sociaux. Après neuf mois de manœuvres qui ont sali mon honneur et ma réputation, je prends acte de ma révocation déguisée et sans motif."Christine Ockrent a décide d’engager une procédure devant les tribunaux pour "retrouver sa liberté ainsi qu'établir le préjudice et les dommages que je subis depuis des mois ne pas être payée des mois à ne rien faire. Durant tous ces mois, j'ai été victime de méthodes abjectes visant à me décrédibiliser et à m'empêcher de travailler"La journaliste avoue également ne pas comprendre pourquoi Alain de Pouzilhac veut qu’elle parte mais affirme que derrière cette histoire il y a également une dimension politique : "bizarrement, notre entente a commencé à se fissurer aux premières rumeurs de remaniement ministériel, juste avant l'été dernier…"Le conflit entre Christine Ockrent et l’AEF n’est pas prêt de se finir. Le nouveau chapitre s’écrira devant les tribunaux dans quelques mois.
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