Marina, comment on devient un hippopotame girly ?
Les américains font des castings pour chaque pays pour choisir la bonne voix. Et je peux vous dire que ça ne rigole pas chez les yankees. On envoie la démo et au bout d’un certain temps, ils finissent par donner leur réponse. Bon, c’est très cadré : il faut que la voix colle au plus près de la version américaine.
Il y a un truc spécial pour se mettre dans la peau d’un hippopotame ? Une prise de poids ? Une attitude ?
Vous pensez bien que s’il y a un secret, je ne vous le donnerai pas. Pour me réserver tous les rôles d’hippopotame dans l’histoire du cinéma à venir. Non... je déconne. En vrai, c’est très technique. Surtout dans le premier Madagascar où il fallait vraiment être dans les marques de la voix qui avait créé le rôle. C’est un exercice plutôt amusant à faire mais on n’avait vraiment très peu de marge. Surtout que, pendant l’enregistrement, une coach américaine vérifie notre travail à l’intonation près. Après, ça s’est un peu détendu, surtout pour le 3. Mais ça m’a beaucoup plu et puis si ce n’est pas Dreamworks qui me fait jouer un hippopotame, qui le fera ? Jamais Tavernier ou Téchiné ne me proposeront ça.
Vous avez eu l’occasion de rencontrer l’équipe américaine ?
Oui, enfin en promo. Surtout pour la sortie du premier, on avait fait une journée presse ensemble. Mais bon, on s’est juste croisé. J’ai dit 3 mots à Ben Stiller mais c’était incroyable car je suis une énorme fan de ce qu'il fait, en particulier de Zoolander. On a un enfant à peu près du même âge alors on a parlé très rapidement de ça. Et j’ai réussi à le faire rire. Je pense que c’est l’un des plus grands faits de ma carrière.
Dreamworks préféré.
C'est une colle. C’est un peu comme si tu me demandais de choisir un de mes enfants. J’en préfère aucun, je les aime tous.
Scène préférée.
La scène avec l’hippopotame allumeur dans Madagascar 2.
Réplique préférée.
Mets celle que tu veux, et tu diras que c’est de moi, OK ?
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