Première vous dévoile ses coups de cœur Jeux Vidéo de Noël. 5, 4, 3, 2, 1… C’est parti !
2 / Super Mario Odyssey
Des mondes chatoyants en cascade, des power-ups constamment réinventés grâce à Cappy (un chapeau que vous envoyez sur vos ennemis pour en prendre l’apparence), des dizaines de gameplays imbriqués les uns dans les autres, une campagne d’une durée de dix heures en parant au plus urgent, qui en révèle des dizaines d’autres une fois passé le mot Fin… Super Mario Odyssey est un Monstre de jeu. Labyrinthique, espiègle, étendu, protéiforme, évolutif, immensément fun... Mais pas intimidant. Jamais. Si elle peut initialement apparaître comme une concession mass-market, la relative facilité du jeu est à la fois un leurre et une déclaration d’intention : tous les challenges sont à portée de main (de saut), et libre au joueur de les attaquer à son rythme et selon sa force dans une série de mondes-bacs à sable débordants de vie et d’activité. Mario à la sauce GTA, toutes proportions gardées… C’est toujours un peu émouvant (sur le versant triste) de voir les géants du jeu vidéo japonais - sommés d’évoluer dans le sens de la marche - incorporer des éléments de design occidentaux à leur génie du jeu « à personnalité ». Un exercice qui ne porte pas toujours ses fruits (les longues années d’errance de Capcom avec Resident Evil) mais que Nintendo vient d’exécuter à la perfection, coup sur coup, avec ses franchises les plus pérennes. Zelda : Breath of the Wild au printemps dernier, et maintenant ce Mario très sexy qui, derrière les coups de coude nostalgiques (à l’époque 8-bits, à Mario 64 et Mario Galaxy), témoigne à chaque instant de sa volonté de faire bouger les lignes et de construire un nouvel avenir pour le plombier. Jouer à Super Mario Odyssey n’est pas loin de ce qu’on peut ressentir devant Star Wars : Les derniers Jedi. En beaucoup plus convaincant.
Disponible sur Nintendo Switch.
Bande-annonce :
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