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Ce cauchemar éveillé, au rythme et à l'atmosphère vraiment étranges, ressemble au vestige d'une époque libre où l'on avait encore la possibilité de montrer ce que l'on voulait au cinéma. Et où l'on n'avait pas peur de l'art sauvage. Âmes sensibles, fuir!
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Attention, grand film délirant ! Une oeuvre si étrange qu'elle semble extraterrestre. Bien qu'il soit ancré dans la mouvance des années 1970, cet objet filmique n'a rien perdu de son potentiel dérangeant.
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Si Kotcheff n’égale qu’à de rares exceptions la virtuosité et la précision de John Boorman, il faut tout de même lui reconnaître quelques fulgurances. "Wake in Fright" est un portrait malade de l’outback dont la résurgence sonne comme une évidence.
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Un petit film australien à la frontière du documentaire ethnographique et de la fiction la plus hallucinée, sublime vestige underground des années 70 qui a failli disparaître à jamais. Une plongée radicale dans le mal, l’œuvre un peu tordue d’un cinéaste que l’on sent fasciné par la sauvagerie primitive de l’outback.
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"Wake in Fright" entraîne son héros (et le spectateur avec) aux confins de la sauvagerie humaine. Une suite de beuveries sans fin, qui atteint son climax lors d'une partie de chasse d'une violence inouïe où Grant, complètement abruti par l'alcool, massacre avec ses nouveaux amis des kangourous par dizaines.