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Tout est convenu dans ce deuxième long métrage, hormis son pays d’origine. Le scénario patine, la mise en scène enregistre. Cependant, il y a Jeanne Moreau, pas plus estonienne que vous et moi mais femme fatale dont les doigts perclus et néanmoins voraces écartent la chemise de son ex-amant. Diva boudeuse soudain irradiée de rires étourdissants comme des éclats d’enfance.
Toutes les critiques de Une Estonienne à Paris
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La mise en scène délicate exalte la renaissance des deux personnages prinicipaux que, au fond, seuls les ans séparent.
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Un conte d'aujourd'hui où la Ville lumière tient aussi son rang, offrant une nouvelle fois son décor de rêve à ce qui est d'abord une histoire d'amour.
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Un film sans prétention, concentré sur la confrontation entre deux femmes. (...) Jeanne Moreau est excellente en vieille dame rosse, tantôt méchante, tantôt attachante (...)
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Un film attachant, idéal pour les fêtes de fin d’année. Malgré ses 84 années, Jeanne Moreau est toujours aussi géniale.
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L'Estonienne du titre vient s'occuper d'une vieille dame riche au caractère difficile. Un face-à-face dont la mise scène déjoue la théâtralité, cherchant, dans les à-côtés, les silences, le secret de ces personnages attachants. Une jolie musique de chambre, soutenue par des comédiens brillants.
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Ilmar Raag, jeune réalisateur estonien, a trouvé le bon équilibre : entre comédie et drame léger, raison et sentiment, douceur et colère, le film touche juste. On sort de là avec le sourire, et une immense tendresse pour Jeanne Moreau.
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Flirtant avec ces différentes tonalités, le premier long-métrage d’Ilmar Raag (qui a fait ses armes à la télévision, notamment avec The Class en 2007), tend indéniablement vers la tendresse. Mais à force d’atténuer timidement les nuances et, surtout, de les assujettir à un scénario bien trop scolaire, le cinéaste laisse un film en demi-teinte. Dommage.
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Dans ce long-métrage de fiction, le metteur en scène conjugue des souvenirs personnels liés à l'histoire de sa mère avec des images d'un Paris rêvé, qui lui donnent des allures de conte d'hiver.
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Ilmar Raag enrôle Jeanne Moreau et Laine Mägi dans un film intimiste à la réussite inégale.
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Une Estonienne à Paris est le premier long-métrage d’ Ilmar Raag. Entre l’Estonie et la France, il développe, un peu maladroitement parfois, une fable sur les amours mortes et le temps qui passe.
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Le film est rare en ce qu(il montre une passion amoureuse et fixe d'une vieille dame pour un homme beaucoup plus jeune (...) il aurait cependant gagné en densité si le cinéaste avait un point de vue sur l'étrangeté de Paris et des Parisiens. L'absence de ce regard ou son peu d'âpreté limite le film.
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Ce long métrage venu d'une cinématographie qui se fait rare, l'Estonie, est sauvé par l'actrice Laine Mägi, touchante, et la grande Jeanne Moreau, souveraine.
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Un film aux côté inégaux, mais au charme balte indéniable.