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Dialogues insipides, musique mielleuse, jeunes acteurs au sourire forcé : cette romance à l’eau de rose, remake d’Un amour infini, de Franco Zeffirelli (1981), flirte longtemps avec le nanar. Pourtant, à force de premier degré et de rictus appuyés, un palpable sentiment de monstruosité se crée. On est d’abord frappé par l’ambiance quasi incestueuse qui règne dans la famille de la jeune héroïne et par le besoin maladif qu’éprouve son amant à se faire accepter dans ce cercle intime. On tremble ensuite face à la violence et l’amoralité du père, joué par Bruce Greenwood (aperçu en second rôle dans Flight ou Star Trek Into Darkness). Il vampirise totalement les autres personnages et exhibe une soif de pouvoir qui caricature la classe sociale à laquelle il appartient. Débusquant au coeur de son
intrigue sentimentale les névroses d’une certaine bourgeoisie américaine, la réalisatrice Shana Feste signe une oeuvre plus angoissée qu’il n’y paraît.
Toutes les critiques de Un Amour sans Fin
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
- Publicpar Florence Roman
Les fans de romances passionnées vont faire le plein d’émotion et de romanesque avec ce remake du flm de Franco Zeffrelli réalisé dans les années 80, lui-même adaptation du best-seller de Scott Spencer, Un amour infini. Elle est blonde, jolie, riche, parfaite, il est craquant, avec un je-ne-sais-quoi de dangereux, de mystérieux. Ils vont s’aimer d’un amour impossible dans la pure tradition du film d’amour pour ados. En clair, ce film a tout pour faire frissonner les coeurs sensibles.
- Toronto Starpar Trish Crawford
L'histoire de 2 amoureux qui se croisent, magnifiquement racontée.
- Chicago Readerpar Ben Sachs
Les 2 protagonistes n’ont pas vraiment de personnalité, on ne peut cependant pas les blâmer, ils ne font qu’interpréter les personnages crées par les scénaristes Shana Feste et Joshua Safran.
- Film.compar Laremy Legel
Après les promesses, la situation ne fait que s’empirer.
- Philadelphia Inquirerpar Steven Rea
Un festival stupéfiant de clichés des amourettes d’ados.
- LA Times
Wilde crève l’écran, c’est probablement lié à sa carrière de mannequin. On remarque qu’elle n’est pas mauvaise comédienne non plus mais la réalisation ne lui laisse pas vraiment sa chance.
Boston Globepar Peter KeoughUn remake naïf et retouché.
Grantlandpar Morris WesleyCe remake n'a absolument rien à voir avec le roman de Spencer.
New York Timespar Manohla DargisUn amour sans fin n’a tellement rien de marquant qu’il ne peut même pas être catastrophique. Son plus grand défaut est d’être d’une extrême banalité.
St Louis Post Dispatchpar Joe WilliamCe navet a juste été conçu pour nous faire rire.