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Six ans après Moi, toi et tous les autres, Miranda July revient avec un film plus intimiste et angoissé. Malgré quelques atermoiements, on y savoure le regard original de l'artiste touche-à-tout, qui interroge ici le rapport au temps.
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(...) son second long métrage, qui traite de l’érosion sentimentale avec un art consommé du décalage poétique (un chat malade fi le la métaphore du couple agonisant en voix off, la lune console un personnage en détresse). Passée une première demi-heure assez pénible et déjà vue sur l’ultramoderne solitude, le récit bascule dans la science fiction romantique façon Eternal Sunshine of the Spotless Mind et gagne en intensité au fur et à mesure que l’histoire d’amour se délite.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Six ans après "Moi, toi et tous les autres", Miranda July s’attaque au portrait désenchanté d’un couple de Los Angeles dont elle interprète elle-même le personnage féminin. Le film dissèque avec humour les trente jours de liberté qui séparent ces trentenaires du moment fatidique où ils recueilleront un chat de gouttière qui remettra en question leur traintrain quotidien. Cette variation fantaisiste autour de la vie conjugale finit par s’épuiser dans un discours assez convenu sur les illusions perdues et les rêves avortés qui s’accumulent au cours des années.
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Selon l'humeur, on partagera la mélancolie inquiète que distille le film ; ou l'on rêvera de filer une paire de claques à ces héros bobos, mollassons, pour les éveiller un bon coup à la vie réelle…
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L'imaginaire rikiki du film se traduit par une imagerie un peu desséchée qui vient redoubler la paralysie des personnages, une mise en scène qui renvoie directement, de fait, à une certaine tendance de l'art contemporain dont l'auteur est elle-même issue.
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les déploiements narratifs restent en deçà de leur vertigineux potentiel.
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Minimaliste, ascétique…le principal intérêt du film de Miranda July est de nous inviter à réviser les synonymes de l’adjectif petit.