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Au milieu d’espaces arides et immenses, une sorte de station-essence, refuge d’une bande d’enfants et de jeunes adultes. Une fille se donne aux grands devant les petits qui ont percé un trou dans un mur. Le seul moyen de tromper l’ennui ? Oui, et ça vaut pour le spectateur. Car, à part ça, il ne se passe pas grand-chose d’excitant (au sens spectaculaire du terme) dans ce bout-à-bout de clichés autour de l’attente, du désir et de la violence sur fond d’ambiance de fin du monde. De cette rencontre entre le spleen antonionien et Mad Max (on exagère la comparaison un chouia), les deux réalisateurs ne tirent rien de probant en dépit du charisme ambigu d’Aliocha Schneider et de Garance Marilier. Sinon, Vincent Rottiers joue un salaud. Ça vous étonne ?