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Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le parcours impossible d’un immigrant clandestin, de son départ d’Afrique à son arrivée en France. Entre la forme stylée de La Pirogue, de Moussa Touré, et le cinéma-vérité et engagé d’un Nicolas Klotz, le premier long métrage de Nicolas Karolszyk oppose sa vision humaniste au pragmatisme effrayant de l’administration et au cynisme des profiteurs. Le fond est finalement moins intéressant que la forme (couleurs désaturées, travail sur le net et le flou), qui traduit bien l’odyssée intérieure du héros.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Emma Martin

    Une fresque politique dont le réalisme acide ronge les attaches de nos oeillères. Nécessaire.

  2. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Une odyssée tragiquement banale réhaussée par une mise en scène rageuse et poétique.

  3. Ecran Large
    par Christophe Foltzer

    Un film maladroit et inégal, mais nécessaire.

  4. Télérama
    par Nicolas Didier

    Après un voyage éprouvant depuis l'Afrique, le jeune Zola, qui rêvait de venir en France, découvre une piètre terre d'accueil. Avec peu de moyens, Nicolas Karolszyk réussit un film fort, où il décrit les étapes du calvaire de son héros avec une précision quasi documentaire.

  5. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Une oeuvre faite sans grands moyens mais qui oblige la République à méditer sur sa devise inscrite sur tous les frontons de ses bâtiments publics.

  6. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Le parcours, de l'Afrique à Paris, d'un migrant africain. Cette fiction a beau s'inscrire dans une réalité brûlante et dramatique, elle manque cruellement d'ancrage, tant géographique que dramatique.

  7. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Peut-être pensés comme un ultime geste de défi envers une société fermée aux immigrants, les derniers plans – et surtout les derniers sons – laissent surtout l’impression d’une saillie aux velléités subversives pas franchement convaincantes, et aussi d’un film qui n’a pas trouvé d’autre moyen de finir. De quoi accréditer l’idée que ce qui lui a manqué, c’est moins l’argent que la vision d’un cinéaste.