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Sur fond d’une Géorgie post-communiste qui s’éveille à la démocratie, ce virage d’un ado vers la délinquance se dilue dans les ellipses.
Toutes les critiques de Notre Enfance à Tbilissi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est un des charmes du film de faire respirer les parfums subtils de Tbilissi et de ses habitants. Le cinéma géorgien nous a toujours appris la poésie de vivre. Ce film continue la tradition avec grâce.
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Cette œuvre délicate, refusant la facilité du spectaculaire, oscille à demi-mot entre espoir et désespoir, sans jamais négliger la force du lien qui unit les êtres. "Notre enfance à Tbilissi", d’une belle sobriété, est de ces films qui, derrière une apparente simplicité, laissent imaginer ce qu’ils suggèrent avec peu de moyens. Et touchent par leur absolue sincérité.
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Les réalisateurs peignent avec subtilité la période de transition d'un pays soudain livré à lui-même sur le chemin de la démocratie. (...) Belle figure surtout que ce petit pianiste que la violence rend soudain silencieux.
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On sent à chaque instant du film la tension née de l'instabilité et de cette impression que tout peut basculer à tout moment dans le drame. Un coup d'essai pas entièrement réussi donc mais qui donne envie de découvrir la suite de leur travail.
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Progressant lentement, ce film privilégie les creux et les ellipses, désosse les moments forts pour ne garder que l’écume de la tragédie. Au niveau visuel, la photographie glisse peu à peu de tons chauds à un glacis embaumant l’image dans un hiver sans fin. Cette retenue générale donne au film son aspect singulier, comme un cri étouffé. Mais elle le prive également d’une certaine énergie.
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Le film ressemble beaucoup, dans ses grandes lignes, en particulier en raison du contexte historico-géographique, à "Eka et Natia – Chronique d’une jeunesse géorgienne", sorti en 2013, qui avait infiniment plus d’atouts (esthétiques, narratifs, techniques) que cette gentille reconstitution anémique.