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Depuis la Révolution de 1979 en Iran, les chanteuses ne peuvent plus se produire en solo face à un public masculin. Sara Najafi, devant la caméra, et son frère Ayat, derrière, relatent le parcours ahurissant que nécessite l’organisation d’un concert pour solistes femmes de nos jours à Téhéran. Sara convie les Françaises Jeanne Cherhal et Élise Caron, et la Tunisienne Emel Mathlouthi à se joindre aux grandes Parvin Namazi et Sayeh Sodeyfi. L’enjeu devient international. L’absurde interdiction donne à ce long métrage malin et courageux des accents de thriller politique tragicomique. L’hommage rendu aux voix féminines (d’hier et d’aujourd’hui) est d’une puissance aussi simple que bouleversante.
Toutes les critiques de No Land's Song (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Passionnant.
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La musique que veulent faire vivre Sara Najafi et ses consœurs iraniennes mérite d’être entendue, et la présence des musiciennes étrangères est, pour le spectateur peu familier des sonorités persanes, un truchement précieux, qui permet de percevoir, derrière la complexité, une beauté radieuse.
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Il s'en dégage un souffle de colère et de liberté, une émotion intense.
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Comme dans le film les Chats persans (2009) de Bahman Ghobadi, qui nous montrait une jeunesse iranienne follement éprise de musique, on découvre combien celle-ci est un véritable antidote à l’autoritarisme.
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Le combat de la compositrice iranienne Sara Najafi (...) est filmé par son frère cinéaste avec intelligence et sensibilité.
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Il faut absolument voirNo land's song qui, à mille lieues de nos sinistres télé-crochets, rappelle le potentiel subversif de l'art lyrique.
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C’est un film simple, sans prétention formelle, mais riche et bouleversant.
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Le cadre est souvent maladroit, le format numérique nuit sans conteste à la beauté des images. Mais le documentaire pas menteur nous livre un propos si essentiel que ces défauts s’effacent la plupart du temps.
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Quant au final enchanté, trop court sinon trop beau pour être vrai, il prouve néanmoins que l’aventure valait la chandelle.
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C’est de passion qu’il s’agit, d’une passion qui finit par triompher dans ce "pays sans chanson" écrasé par l’absurdité d’interdits que sont incapables de justifier ceux-là mêmes qui se trouvent en situation de les faire appliquer.