Toutes les critiques de My Sweet Pepper Land

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Le réalisateur kurde tourne à nouveau dans sa région – entre Turquie, Iran, Irak et Syrie – après un intermède français (Si tu meurs, je te tue). Il le fait façon
    western. Au lieu du shérif, des méchants et de la fille au grand coeur, on a un ex-combattant pro-indépendance kurde, un caïd et ses sbires, une instit. Cette
    fiction fait passer plus de réel qu’il n’y paraît. Mais en stylisant et en jouant sur des humours différents (l’ouverture, grinçante, place la barre très haut),
    Hiner Saleem noie le poisson et le mélange ne prend pas.

Les critiques de la Presse

  1. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Hiner Saleem s’empare des codes du film de genre sans sombrer dans un pur exercice de pastiche. Il livre un film fort qui, derrière ses moments jouissifs de pur spectacle, gros plans et règlements de comptes, livre une réflexion féroce sur ces incorrigibles humains, aveuglément soumis à leurs contradictions.

  2. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Un western oriental étonnant, sublimé par l’incroyable beauté de Golshifteh Farahani. Lauréat du Grand Prix de la 4ème édition du festival de Valenciennes.

  3. Paris Match
    par Karelle Fitoussi

    Dans "My Sweet Pepper Land", l'Iranienne nommée, au César du meilleur espoir féminin retrouve le réalisateur qui l'a fait débuter en France. Pour un western moderne et kafkaïen.

  4. Positif
    par Vincent Thabourey

    L'originalité de "My Sweet Pepper Land" réside dans son inscription territoriale et dans le jeu avec les stéréotypes qui se défient des clichés folkloriques. L'absurdité de monde est compensée par la majesté des décors naturels. On se promène dans cette fable progressiste le coeur léger.

  5. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    La vraie réussite du film réside dans l'intensité de son personnage féminin, une institutrice célibataire, elle aussi repoussée par les tenants de l'archaïsme. Golshifteh Farahani (Syngué Sabour - Pierre de patience) lui apporte une force et une subtilité incroyables.

  6. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Sobrement interprété par la sublime Golshifteh Farahani et le rustique Korkmaz Arslan, ce film d'action âpre, dont l'humour adoucit les situations les plus dramatiques, possède le souffle des meilleurs westerns spaghettis. Et des héros charismatiques auxquels on s'attache dès les premiers plans, comme à de lonesome cow-boys magnifiques.

  7. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Passé la scène d'ouverture, farcesque et absurde - la pendaison d'un condamné à mort par des amateurs, Hiner ­Saleem change son fusil d'épaule. Fini de rire. le réalisateur de Kilomètre zéro filme le Kurdistan comme le Far West et Baran, beau brun taiseux, comme un shérif à chapeau, fusil et cheval.

  8. Time Out
    par Yves Czerczuk

    ‘My Sweet Pepper Land‘ apparaît comme un film multiple, un western tourné du côté des Indiens, à l’humour absurde digne de Kusturica, capable de faire survenir la violence avec la même intelligence que De Palma, ou Zhangke Jia dans le récent ‘A Touch Of Sin‘. Au cinéma comme au Kurdistan, la justice sociale se cherche l’arme à la main.

  9. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Dans cette zone de non-droit où la sauvagerie du paysage épouse la rudesse des hommes, le cinéaste s'amuse à orientaliser les codes du western.

  10. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Hiner Saleem nous offre un grand western oriental.

  11. Elle
    par Anne Diatkine

    Même si on ne comprend pas tout, on se laisse emporter par tant de beauté : la splendeur de l'actrice, comme celle des paysages.

  12. A voir à lire
    par Virginie Morisson

    C’est à travers le portrait de deux personnages qui se rencontrent dans un village du Kurdistan que le réalisateur kurde Hiner Saleem dépeint la beauté d’une relation consentie et libre entre homme et femme.

  13. Libération
    par Bruno Icher

    Une conquête de l’Ouest burlesque transposée au Kurdistan.

  14. Libération
    par Bruno Icher

    My Sweet Pepperland s'amuse de toutes les conventions, de tous les clichés, les contournant et se les appropriant, revisitant l'éternel mythe de la naissance d'une nation au coeur d'un territoire secret, ignoré ou presque par le cinéma.

  15. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Esthétiquement, politiquement, on adhère à My Sweet Pepper Land tout en regrettant un manque de surprises, un déroulement légèrement prévisible.

  16. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Hiner Saleem revisite le genre du western dans un Kurdistan voisin de Hollywood. Golshifteh Farahani se mue en héroïne libre et fragile et Korkmaz Aslan en John Wayne déterminé et toujours juste. Une vraie bonne surprise qui brise les tabous sans en avoir l’air.

  17. Le JDD
    par Alexis Campion

    Ce canevas, gentiment téléphoné et carrément Far West, est l'occasion pour Saleem de pointer la corruption et l'injustice mais aussi d'exprimer l'affection et les espoirs que lui inspire son pays, dont il avait dû s'exiler à l'âge de 17 ans.

  18. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Mi-western, mi-romance sur fond de réalisme social, My Sweet Pepperland sait tirer de ce mélange des genres une ambiance singulière, mais semble ne pas bien savoir quoi faire de son histoire.

  19. CinémaTeaser
    par Julien Munoz

    Un état des lieux informatif de la société kurde qui contourne la monotonie du film social par l’inclusion des codes du western.

  20. L'Express
    par Christophe Carrière

    La mise en place terminée, le film prend son envol et alterne avec bonheur tensions dramatiques et situations amusantes. A la fois relevé et sucré. Comme le titre, oui.

  21. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Romance sur fond de western aux inflexions spaghetti, “My Sweet Pepper Land” évoque, en mode loufoque, les problèmes d'un État en construction.

  22. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Cinéaste imprévisible qui aime à varier les genres et à tourner dans des pays différents, Hiner Saleem ne trouve jamais le ton adéquat avec ce western très inégal, qui démarre très fort et finit très faible. Pourtant, même lorsque le film patine, subsiste un vrai trésor : la sublime Golshifteh Farahani.

  23. Critikat.com
    par Arnaud Hée

    Si l’ennui reste poli, il n’en est pas moins toujours de plus en plus ferme.