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Un choc émotionnel d'une puissance rare.
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Matthew Akers s’interroge sur la validité de l’exhibition, évoque les « expériences » les plus célèbres de l’artiste – défis à la pudeur, à la douleur, réflexions sur le contact humain ou le rapport homme-femme –, sonde ses blessures cousues d’enfance et sa relation avec Ulay, son partenaire et amant pendant douze ans. Très peu hagiographique et réellement fascinant.
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Ce voyage au coeur de l'extrême et du questionnement sur l'art, qui peut aussi choquer ou agacer, reste extraordinaire.
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L'art corporel est l'un des genres les plus mystérieux de la création contemporaine. Le cinéaste s'en approche au plus près, grâce à ce portrait d'une artiste de 66 ans proclamée "la grand-mère de la performance"... Intense.
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Marina Abramovic déclarait qu’un « artiste ne doit pas faire de lui-même une idole ». Et qu’on a rarement vu une artiste se donner les moyens d’être à ce point adulée.
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On est bouleversé par ce documentaire de Matthew Akers qui nous dévoile toute la préparation de la rétrospective que consacre le MoMA à Marina Abramovic (...) mais le plus beau des voyages est bien celui que le spectateur fait avec ses milliers de visages qui viennent plonger dans les yeux de Marina.
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Entre confidences et préparation d'une nouvelle oeuvre, ce film passionnant fait le portrait d'une artiste déterminée et attachante.
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Plus largement que son corps c'est sa vie intime qu'Abramovic utilise comme médium. Pas étonnant que ce soit des aspects intimes, voire anecdotique, qui rendent son portrait jubilatoire.
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On ne s'attend pas à voir l'une des plus belles scènes d'amour du cinéma en allant voir ce documentaire sur la grande artiste performeuse Marina Abramovic.
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Documentaire en deux parties, Marina Abramović, The Artist Is Present tourne autour d’une exposition / rétrospective organisée par et sur l’artiste éponyme au MoMA en 2010. Au premier temps du film, centré sur le passé de l’artiste, répond sa performance filmée : assise chaque jour, sans bouger, pendant les horaires d’ouverture du musée, elle fait face aux visiteurs de son exposition, les uns après les autres. Passé la découverte d’une artiste audacieuse, le documentaire de Matthew Akers révèle son regard sensationnaliste voire voyeuriste – recherchant à tout prix, sous l’excuse de la performance, la larme qui coule, l’apparition d’une star, l’image de l’exploit qui à l’écran tourne à vide.
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Au fond, à travers ce clip promotionnel, le réalisateur obéit à l’injonction de l’artiste : « J’ai 63 ans ! Je ne veux plus être alternative ! Je veux que la performance soit une véritable forme artistique respectée avant ma mort. »
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par Thomas Agnelli
Toutes les critiques de Marina Abramovic : The Artist Is Present
Les critiques de la Presse
Il y a trois ans, le MoMA de New York consacrait une rétrospective à la Serbe Marina Abramovic. À cette occasion, l’artiste avait autorisé la captation du happening qui l’avait vue rester pendant des mois assise sur une chaise, face à une autre chaise sur laquelle les spectateurs étaient autorisés à s’asseoir pour discuter « avec le regard ». Les réactions du public sont inattendues, rappelant, comme dans l’extraordinaire Sick (Kirby Dick, 1998), que oui, l’art peut être une force transcendante.
Le réalisateur sombre trop souvent dans l'emphase et trop d'hagiographie devient lassant.