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Du roman graphique d’Étienne Davodeau, Sólveig Anspach a gardé l’essence, soit le cheminement intérieur d’une femme. Mais, alors que, dans la BD, son histoire était racontée par ses amis, le film passe par ses yeux à elle. Cherchant un emploi, elle est reçue par un jeune con dynamique qui la regarde de haut, trouve qu’elle pourrait travailler dans le garage de son mari et s’habiller un peu mieux... Cette échappatoire à son carcan de mère au foyer lui étant refusée, voilà Lulu qui se laisse aller, dans le meilleur sens du terme. On peut dériver sans être perdu pour autant. Chez Sólveig Anspach, les femmes sont fortes même si elles ne le savent pas, et elles se servent toujours de ce que la vie leur donne (ou leur prend) pour avancer. Retrouvant sa réalisatrice de Haut les coeurs !, Karin Viard, dans un rôle moins ouvertement « guerrier », renoue avec une palette d’émotions aux mille nuances. Cette échappée belle habitée de personnages fantasques est tonique, émouvante et encourageante.
Toutes les critiques de Lulu, femme nue
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une histoire toute simple, pleine de bons sentiments, filmée au plus près de la vie, où les personnages sont en quête de l'essentiel.
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D'après la BD d'Etienne Davodeau, un film fantasque et chaleureux, où Karin Viard, émouvante, se donne telle quelle.
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Un film sans prétention, mais plein de tendresse.
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C'est beau, c'est drôle et c'est tellement bien...
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Une jolie surprise, qui transporte le spectateur entre tendresse et fantaisie.
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Toujours formidable de naturel et de simplicité, Karin Viard nous embarque dans sa parenthèse enchantée. On se réjouit de voir cette femme, qui avait fini par s’effacer, reprendre goût à la vie le temps
de ce road-movie à l’humanité joyeuse. -
"Lulu femme nue" est une transposition franco-agréable du feel-good movie américain.
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Si Solveig Anspach s'offre des libertés, notamment avec le dénouement, elle reprend à son compte et avec une grande sensibilité l'histoire d'une héroïne ordinaire qui n'est pas tout à fait une inconnue pour le spectateur.
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C'est un film de ré-initiation à la vie que nous propose Sólveig Anspach. Adapté de Lulu femme nue, la bande dessinée d'Etienne Davodeau (...) Un film, sensible et touchant (...)
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Solveig Anspach redonne l’un de ses plus beaux rôles à Karin Viard. Toujours à fleur d’humour, son film (...) appartient à cette catégorie de feel good movie qui réchauffe le cœur.
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Et tout le talent de Solveig Anspach est d'éviter tout air de déjà-vu.(...) Et on sort sourire aux lèvres et et une larme au bord des yeux.
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Est-ce l’origine islandaise de Solveig Anspach qui apporte toutefois autant de froideur au filmage de « Lulu femme nue » ? Si la chaleur est dans les cœurs, les images de Saint-Jean-de-Croix-de-Vie hors saison, lieu de l’action, sont un rien « fraîchoux »… Le parti pris n’est pas inesthétique, loin s’en faut, mais la réalisation manque toute de même de cinématographie. Celle-ci émane seulement des paysages, du cadre, de la lumière hivernale, piqués au vif, sans autre adjuvant. Sans trop d’ostentation, un peu de folie, dans cette histoire de rupture de ban, n’aurait pas fait de mal. « Lulu femme nue » n’en reste pas moins à la vision agréable, même si quelques excentricités à la Kerven/ Delépine ou Yolande Moreau ne l’auraient pas dépareillée.
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Un film d’une sensibilité authentique dont on ne sort pas indifférent !
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En adaptant la BD d’Etienne Davodeau, Solveig Anspach ajoute à sa filmographie un portrait de femme interprétée par Karin Viard en grande forme, au côté de Bouli Lanners et de Claude Gensac. Ce film est un bijou de délicatesse.
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La chronique douce et mélancolique d'une recherche d'autonomie salutaire.
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Le projet est noble, mais Lulu, femme nue se perd un peu en route, ou plutôt n’en choisit jamais une, entre réalisme social et comédie burlesque.
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Solveig Anspach filme au contraire l’hymne à la joie d’une liberté pas à pas retrouvée. Mais plutôt Debussy que Wagner dans sa musique délicate.
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Chemin hyper balisé, donc, que la cinéaste tente néanmoins de déborder à la faveur de quelques accélérations de récit et timides écarts fantaisistes pris en charge par les seconds rôles, Bouli Lanners ou Philippe Rebbot. Le geste est certes délicat, parfois sensuel, comme souvent chez Anspach (Made in the USA, Queen of Montreuil), mais il demeure également un peu vain, étouffé dans ses petites observations psychologiques et sa mise en scène fonctionnelle.