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Récemment trompée par son mari, et à peine remise d’une chimiothérapie, une coiffeuse danoise part assister au mariage de sa fille en Sicile. En chemin, elle fait la connaissance du papa de son futur gendre, beau quinqua, et veuf de surcroît. Des paysages filmés comme une suite de cartes postales, une intrigue téléphonée et des seconds rôles caricaturaux : a priori, ça sentait le navet à plein nez. Il faut donc tout le talent de son interprète principale (Trine Dyrholm, aperçue dans Royal Affair) pour faire de Love... un film al dente.
Toutes les critiques de Love Is All You Need
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« Love Is All You Need » dynamite habilement les conventions du genre en opposant au toujours séduisant Pierce Brosnan une formidable comédienne scandinave : Tryne Dyrholm, qui incarne les affres de la maturité avec la coquetterie d’une jouvencelle. Il s’agit là d’une alternative passionnante à la comédie sentimentale classique qui prend tous les risques, y compris celui d’éviter la fin heureuse de rigueur.
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Une comédie romantique parfaitement délicieuse, de belles émotions. On pleure et on rit.
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La séduction qu'exerce le film tient aussi au fait qu'il suit les codes de la comédie romantique. La magie opère, même en terrain balisé. Pierce Brosnan et Trine Dyrholm ressuscitent avec grâce le couple formé par Jack Lemmon et Juliet Mills dans Avanti ! Il fallait bien, pour parvenir à ce petit miracle, toute la subtilité de Susanne Bier
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De l'émotion tout en retenue, pudique, celle des sentiments cachés et de leurs beaux mensonges.
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Un love story italienne entre deux quinquas désenchantés qui marient leurs enfants. Ils sont tous deux craquants.
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Produite par Lars von Trier, cette comédie romantique s’apprécie malgré son scénario cousu de fil blanc. Porté par la sincérité de son interprétation, le film orchestre des règlements de comptes à la danoise, maniant un humour acide libérateur.
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par Ed Gibbs
Le film de Bier diffuse une belle lueur d’espoir contagieuse. Brosnan et Dyrholn sont impressionnants.
Une comédie faussement joyeuse qui met en scène Anglais et Danois avec une touche italienne d’un point de vue vivant et enrichissant sur les complexités de l’amour et de la vie en général.
Une comédie dramatique pleine de charme.
Trop-plein de bons sentiments et de larmes, overdose de chianti et indigestion d'antipasti... Si tous les acteurs sont épatants, Pierce Brosnan en tête (...) difficile de se passionner pour ce mielleux mélo. C'est regrettable.
Une coiffeuse danoise portant perruque, car tout juste guérie d'un cancer, va marier sa fille en Italie, et y trouve ce dont elle avait le plus besoin : l'amour. Paysages de cartes postales, personnages de roman-photo, mais la vérité des sentiments et des situations reste entière ! Un film très plaisant.
Cette comédie romantique au scénario classique est bien maîtrisée par la réalisatrice Susanne Bier (« After Wedding ») qui, tout en étant fidèle aux règles de ce genre très américain, sait lui donner beaucoup de libertés. Un bon moment de détente.
Voilà un joli film, une bluette sans prétention. L'ex-James Bond s'amuse. Il se ridiculise, tord son image de sex-symbol. Les esprits sérieux décèleront là-dedans une illustration de la lutte des classes, version O Sole mio. Les clichés ont été inventés pour être retournés comme des gants. Susanne Bier s'y entend, très à l'aise dans ce romantisme feuilletonnesque, avec chansonnettes et happy end.
Le film souffre d’une surcharge de personnages secondaires bancals : belle-sœur harcelante, nièce alcoolique, ex-époux abruti, futur marié paumé… Mais le cadre superbe de Sorrente et l’humour des dialogues atténuent cette pesanteur.
Entre paysages de carte postale, personnages stéréotypés et scénario convenu, cette romance italienne fleurait le nanar à plein nez. Mais les amateurs de mélo sirupeux avaleront la pilule grâce au charme de Pierce Brosnan et au naturel de Trine Dyrholm.
Une rom-com aussi mineure que plaisante.
Susanne Bier renoue avec la comédie romantique, et soumet à la critique Love is all you need, sympathique bluette cousue de fil blanc.
Ce film n’est pas foncièrement mauvais, il est plutôt banal. Même le public féminin ne s’y reconnait pas vraiment
Si certains thèmes prometteurs pointent derrière la carte postale, ils ne sont qu'effleurés par la réalisatrice qui leur préfère les beaux paysage du sud de l'Italie. Avis aux amateurs !
Il y a tout de même un soupçon d'originalité dans ce scénario moralisateur et prévisible.