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Pour son premier long, Thomas Cailley mixe le teen movie, la comédie romantique et le film pré-apocalyptique sur fond de camp militaire. Mal assorti en apparence, le couple formé par l’abrupte Adèle Haenel et le délicat Kévin Azaïs fait des étincelles au sein d’un long métrage qui revisite les genres – cinématographiques et sexuels – dans un esprit de lutte à caractère non belliqueux et créatif. Pour affronter le monde, en effet, quoi de mieux que d’inventer le sien? Et tant pis s’il ressemble à un épisode de Man vs Wild !
Toutes les critiques de Les combattants
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On aime, on adore, ce premier film étonnant de technique et de maturité.
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Pour son premier film, Thomas Cailey a trouvé la formule idéale avec ce mélange des genres (drame, romance, comédie) qui permet un scénario simple et efficace dynamisé par un casting parfait.
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"Les combattants" est une comédie qui aborde un grand nombre de sentiments primordiaux comme l'amour bien sûr, mais aussi la peur et son contrôle, l'amitié, la fraternité, l'engagement, la prise de risque ou l'identité. Les situations, notamment pendant le stage para font souvent rire, mais la réflexion se cache toujours derrière l'humour. Tendre et intelligent, "Les Combattants" est une bouffée d'air frais.
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Cassant les rythmes et les genres, imposant sa logique singulière, les Combattants, entre comédie romantique, parcours initiatique et flm de survie, est intelligent et follement drôle.
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Thomas Cailley a présenté son premier long métrage à la Quinzaine des réalisateurs. Il y parle des nouveaux Combattants, cette jeunesse d’aujourd’hui qui refuse de se laisser avoir par un avenir pas toujours souriant, pas sans combattre, ni en rire à gorge déployée, en tout cas. En même temps que ce pied de nez à la situation de crise de la société actuelle, le cinéaste s’amuse avec les codes du genre de la romance amoureuse, ainsi que ceux qui régissent les archétypes du féminin et du masculin. Une impertinence menée avec humour, toujours.
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Les Combattants est le premier long métrage du français Thomas Cailley. Porté par le duo Adèle Haenel – Kevin Azaïs, le film est plein de légèreté, de simplicité, d’humour et de romance. Le réalisateur français tient la bonne recette pour satisfaire un large public.
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Histoire d’amour et de survie, le premier film du réalisateur français est une jolie surprise. On aime, on adore, ce premier film étonnant de technique et de maturité. La standing ovation à laquelle a eu droit l’équipe à la fin de la projection était largement méritée.
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Le film est cependant plus qu’un cran au-dessus de la comédie rigolote de saison.
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Surprenant de bout en bout, irrésistiblement drôle, Les Combattants aborde les choses graves — la destruction de l'homme par l'homme, l'ultra-indivualisme contemporain — avec un humour tendre et acide
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“Les Combattants”, de Thomas Cailley est une comédie aussi romantique que drôle, avec une Adèle Haenel qui en impose.
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Dans la reconquête de la comédie française par ses forces vives, observée depuis deux ou trois ans (notamment dans les sections parallèles du Festival de Cannes), "Les Combattants" fait figure de tête de pont. Non pas l’éclaireur qui part seul en pointe, mais plutôt celui qui consolide une brèche, dans laquelle tous les autres vont, espérons-le, pouvoir s’engouffrer. (...) Débordant de désirs, "Les Combattants" s’affirme comme un phénoménal cri de rage, qui, à n’en pas douter, va porter loin et longtemps.
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Thomas Cailley a donc décidé de nous la jouer militaire, désir trouble sous le treillis, camouflage de l'identité sexuelle, parcours du combattant de l'amour. Le tout sur une partition électro du meilleur goût, et avec deux acteurs qui emportent haut la main un défi qu'on croirait emprunté tant à Howard Hawks qu'aux frères Larrieu.
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Dans le dispositif mis en place par le jeune cinéaste, avec une intelligence réjouissante et une maîtrise inattendue, les deux interprètes tiennent une place essentielle. Kévin Azaïs semble habité par Arnaud, à moins que ce ne soit le contraire. Il est conquis par ce faux garçon manqué qu'est Madeleine. Et c'est Adèle Haenel, absolument unique. On savait depuis "Naissance des pieuvres", "l'Apollonide" et "Suzanne" qu'Adèle Haenel était une révélation majeure. Avec "Les combattants" elle s'impose, à 25 ans, comme l'égale des grandes.
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Si l’histoire d’amour entre un garçon et une fille pris dans les angoisses de la réduction des possibles au début de l’âge adulte est très simple, ce que le film réussit magnifiquement, c’est le passage d’un registre à l’autre du corps gigogne de Madeleine.
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"Les Combattants" est un modèle d'équilibre, entre rythme, humour et émotion, le tout ancré dans une réalité sociale qui se dessine en creux plutôt qu'en surimpression.
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Une impertinence menée avec humour, toujours.
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Ce TAKE SHELTER façon « lol » possède donc suffisamment de charme et d’idées pour devenir le « feel good movie » de l’année. Il apporte surtout la preuve réjouissante qu’on peut réussir en France une vraie comédie romantique, à la fois totalement barrée et profondément « fleur bleue ».
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Une histoire d’amour marginale, qui évoque pour le meilleur l’univers lunaire de Céline Sciamma. Le cinéma de Thomas Cailley est une authentique révélation. En dépit de quelques longueurs dans la deuxième moitié, le film impose son ton sans ironie, sarcasme déplacé, mais avec force, fraîcheur et simplicité. Il communique un amour plein de non-dits, où tout passe par l’intensité des regards, des actes, entre excentricité de caractères et singularité lunaires qui nourrissent le métrage d’une couche comique par l’absurde. (...) Les combattants est un magnifique manifeste à l’amour marginal, une déclinaison lunaire de la comédie adolescente magnifiée par les canons du nouveau cinéma français. Un film formidable.
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Voici un film explosif : original, sauvage, cogneur. Le tout sans forcer. Simplement porté par le magnétisme de ses deux acteurs principaux, Adèle Haenel et Kévin Azaïs. Ovationnés à Cannes, « les Combattants » apportent un vrai nouveau souffle au cinéma français. Laissez-vous prendre dans la bourrasque.
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Réalisé avec soin, plébiscité au dernier Festival de Cannes,le premier long-métrage de Thomas Cailley, issu de la Femis, ne ressemble à rien de connu. Avec sa volonté farouche de ne jamais suivre une seule ligne, se s'emparer de préoccupations ultracontemporaines, de détourner la scène d'amour, et de tenir jusqu'au bout son ton très singulier, ce jeune réalisateur prend d'emblée une position en pointe dans le cinéma français.
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Une comédie romantique pur jus, mais avec une énergie sportive et excentrique. Sans doute "Les combattants" manquent-ils d'une mise en scène à la hauteur de leurs puissants décrochages, encore intégrés comme de purs éléments scénaristiques à une narration finalement assez linéaire. Mais il ne faudrait pas oublier avec quelle humble limpidité ce film creuse son sillon, fait vivre son décor aquitain et ses personnages (remarquable intelligence du casting), nous entraînant subtilement jusqu'aux confins du vraisemblable.
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Révélation cannoise, le premier long métrage de Thomas Cailley se joue de la fin du monde avec humour et mélancolie.
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Cette histoire d'amour entre un gars qui n'attend rien et une jeune fille battante qui voit son existence comme un stage de survie a le mérite de secouer le cocotier du genre et de baigner dans une singularité séduisante. Second bon point : l'interprétation de Kévin Azaïs et, surtout, d'Adèle Haenel, dont on ne dira jamais assez les grandes qualités d'actrice. (...) Ces combattants sont donc recommandables, même s'il faut souligner des faiblesses dans la conduite du récit, un rythme parfois lénifiant et un scénario qui se regarde un peu trop le nombril auteuriste.