Toutes les critiques de Les Gouffres

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    Alors qu’un chercheur visite un gouffre géant dans les montagnes, son épouse, restée au-dehors, se ronge les sangs. Le premier film d’Antoine Barraud explore cette angoisse en faisant de la sensation de vertige de l’héroïne une très littérale descente au centre de la Terre. Belle idée, sauf que l’accès à ces Gouffres est obstrué par une mise en scène poussive et affectée. Systématiquement floutée pour dire le malaise du personnage, l’image finit par ne plus rien montrer, anéantissant ainsi le magnétisme potentiel de ce trip psychospéléologique.

Les critiques de la Presse

  1. France Inter
    par Laurent Delmas

    Il nous laisse charmés et déroutés, séduits et déjà nostalgiques. (...). Le film d'Antoine Barraud nous fait donc ce coup-là : en le quittant quand la lumière du jour (ou de la salle , c'est tout comme) revient, on se surprend à rêver d'y retourner fissa. En cela aussi "Les Gouffres" s'avère être un film magique.

  2. Positif
    par Nicolas Bauche

    Psyché et voyage gouvernent donc ce premier opus réussi de Barraud (...).

  3. Critikat.com
    par Mathieu Amat

    Les jeux de projection et d’identification redoublent la confusion. Et la terrible conclusion du film, cette scène en playback à laquelle France est contrainte lors de son retour sur les planches, offre une séquence particulièrement forte. La bouche est béante mais la voix ne sort pas, comme si France tombait à l’intérieur d’elle-même. Le moment justifie presque le film à lui seul, et fait attendre avec impatience les prochains travaux d’Antoine Barraud.

  4. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    « Les Gouffres », si l’on y tombe, jouent d’une sensibilité peu commune qui vaut le coup d’être explorée.

  5. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Ce jeu entre le fantasme et une réalité quasi scientifique qui fait des Gouffres un objet séduisant et mystérieux d’un bout à l’autre. D’autant plus mystérieux qu’il pourrait bien n’être qu’une parenthèse (une simple projection mentale) dans la vie d’une actrice incarnant Liú dans une adaptation filmée du Turandot de Puccini. Beau et intrigant.

  6. Libération
    par Julien Gester

    La découverte de trous géants amène un chercheur s’installer à l’autre bout du monde. Sa femme, la sublime Nathalie Boutefeu, est prise d’une sensation de vide. Raffiné.

  7. Le Canard Enchainé
    par Sorj Chalandon

    Beau et effrayant, le film d'Antoine Barraud nous emmène en folie. Et, si Mathieu Amalric disparaît trop vite, Nathalie Boutefeu ne nous quittera pas.

  8. Les Cahiers du cinéma
    par Stéphane Du Mesnildot

    Une belle proposition de fantastique français ne devant rien aux modèles anglo-saxons.

  9. Les Fiches du cinéma
    par Gaël Reyre

    Un film étonnant, étrange et fantasmagorique, qui fascinera ou déplaira mais qui ne manque pas d'audace.

  10. Mad Movies
    par Gilles Esposito

    Lorgnant parfois vers les fantômes à la japonaise, le résultat dispense donc quelques jolis moments d'angoisse, bien qu'étant ecombré de tics formels et d'une bonne couche de vernis culturel.

  11. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Servi par de bons acteurs (Nathalie Boutefeu, Mathieu Amalric) et une atmosphère angoissante, ce moyen métrage fantastique tient en haleine. Jusqu'à ce qu'il s'embourbe dans la métaphore des profondeurs mentales...

  12. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Le tout paraît souvent un peu scolaire et abscons, mais la maîtrise de la réalisation force le respect ainsi que l'interprétation puissante de naturel de Nathalie Boutefeu (...)

  13. A voir à lire
    par Jean-Claude Arrougé

    Heureusement que ces « gouffres » ne durent que 65 minutes. En tout cas, ils ne devraient pas nous donner de cauchemars.

  14. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Un problème semble avoir affecté la réalisation de ce film d'Antoine Barraud. Le personnage principal, inexistant, et l'intrigue, arbitraire, indiffèrent rapidement le spectateur.

  15. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Antoine Barraud imagine un cauchemar éveillé, balisé de mythes et ancré autour de la frustration sexuelle, qui fait descendre son héroïne, sorte d’Orphée au féminin, au centre de la terre. Mais le recours au floutage pour exprimer le malaise du personnage et des dialogues prétentieux finissent par miner le (beau) travail de Nathalie Boutefeu.