Toutes les critiques de Les enfants loups, Ame et Yuki

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Le projet est ambitieux et parfait dans sa forme, qui mêle intimement animation traditionnelle et images de synthèse. On peut, en revanche, avoir du mal à se faire à l'idée qu'il s'agisse d'une fable pour adultes.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Sous prétexte qu'il est le nouveau prodige de l'animation japonaise, Mamoru Hosoda (La Traversée du temps, Summer Wars) a été comparé à Miyazaki. A tort. Ce n'est qu'avec cette œuvre de maturité qu'apparaît une certaine filiation : pour lui aussi, la nature est à la fois une source d'équilibre pour l'homme et un rappel de sa sauvagerie originelle [...] Chacun retrouvera une sensation, sucrée ou amère, de son enfance dans cette chronique familiale d'une infinie délicatesse.

  2. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Les Enfants-Loups est une épopée intime, centrée autour de la maternité. Commencé en ville dans les espaces brutaux et confinés de Tokyo, le film s'épanouit dans la campagne japonaise, où des paysans arrachent le produit de la terre aux montagnes qui les entoure [...] On pourrait bien sûr s'attendre à ce que les enfants-loups trouvent leur bonheur dans cet habitat, mais seule l'aînée se tourne vers la vie sauvage pendant que son frère hésite entre ses deux destins. Le récit s'étire sur treize ans, de la conception des enfants au moment où les jeunes êtres acquièrent définitivement leur autonomie. Là encore, ce sont les éléments (une tempête) qui orchestre cette rupture finale, apportant aux Enfants-Loups, la conclusion épique que ce beau film mérite.

  3. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Rarement le vrai faux naturalisme de l'animation aura été aussi bien exploité qu'ici. Il permet, d'un magnifique trait de crayon et avec une précision virtuose du découpage, de conjuguer à la fois l'hyperréalisme de la vie de famille, le fantastique féerique des contes traditionnels japonais et un burlesque savoureux.

  4. Libération
    par Olivier Seguret

    Avec "les enfants loups", le Japonais Mamoru Hosoda signe un film d'animation éblouissant et s'impose comme le nouveau héros du genre [...] Le film nourrit sa propre ambivalence. Il y a de l'ange et du démon : il est caressant mais vénéneux, édifiant et immoral, pacifique et carnivore.

  5. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    S'il est question, dans ce film fleuve, d'amour maternel, d'éducation, de différence, de métamorphose et de tolérance, Mamoru Hosoda évite tous les poncifs pour nous livrer un conte émouvant et divertissant.

  6. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    "Les Enfants-loups" démontre qu'il est (...) possible d'allier le fond à la forme pour satisfaire tous les publics en donnant vie à des personnages magiques. On en hurle à la lune de bonheur.

  7. CinémaTeaser
    par Julien Foussereau

    Une épopée familiale, sensible et mature.

  8. Critikat.com
    par Vincent Avenel

    Avec "Ame et Yuki", Mamoru Hosada ouvre (...) encore une porte nouvelle sur son univers fin et touchant.

  9. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Mamoru Hosoda, grand maître de l'animation japonaise nous offre une saga familiale hors du commun qui nous tient en haleine sur près de deux heures. Ambitieux et divertissant.

  10. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Nourri de tradition animiste, ce conte doit sa force à son scénario très dense et au lyrisme de sa mise en scène. Un mélodrame destiné aux adultes, sur la souffrance de l'isolement et l'apprentissage de la tolérance.

  11. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    (...) le film atteint des sommets émotionnels en jouant de façon séduisante et troublante sur la métaphore humain/animal.

  12. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Un conte, tiré de légendes japonaises, devient un émouvant dessin anime de Mamoru Hosoda. Finesse du trait, élégance de l'animation et une belle leçon de vie.

  13. Les Cahiers du cinéma
    par Marie Pruvost-Delaspre

    En deux films ("La Traversée du temps", "Summer Wars"), Mamoru Hosoda s'est imposé comme l'un des grands espoirs de l'animation japonaise. "Les Enfants loups", portrait de mère sacrifiée, n'échappe hélas pas toujours à la lourdeur du pathos.

  14. L'Express
    par Julien Welter

    La vie au grand air et les voisins curieux rythment avec douceur le récit d'un cinéaste qui assume la guimauve. Si le genre est réservé aux petites filles, il faut reconnaître que Hosoda le maîtrise avec un savoir-faire certain.

  15. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Les réalisateurs mélangent laborieusement les codes guimauves de la comédie romantique au genre poursuite en grosses bagnoles à la "Fast and Furious". Résultat : le film ne trouve jamais sa vitesse de pointe, inutilement ralenti par une troisième intrigue gay friendly, sympathique mais inutile.